Vous avez toujours voulu embarquer sur une moto de compétition ? À l’occasion du Bol d’Or 2019, trois pilotes auvergnats vous font découvrir leur moto en vidéo 360. Une immersion sportive et mécanique sur le circuit d’Issoire, près de Clermont-Ferrand, avant la course.
Les 20, 21 et 22 septembre aura lieu la 83e édition du Bol d’Or sur le circuit Paul Ricard au Castellet, dans le Var. Parmi les 59 équipes engagées dans cette course internationale mythique de 24 heures, la team LMD63 sera au départ. Sur les quatre pilotes de la team, trois sont auvergnats. Tous sont prêts et déjà sur place, quelques jours avant le début de la compétition. Nous avons assisté aux derniers réglages de la moto. Une Yamaha YZF-R1 catégorie superstock que vous allez découvrir à 360 degrés.
Portrait-robot de la moto
Attention vous vous doutez bien que ce n’est pas une moto comme les autres. Clément Beauregard, gérant de la société CB Racing à Cunlhat, en est l’heureux préparateur. « Elle est équipée, au niveau du châssis, d’une fourche d’origine, avec un intérieur Öhlins FKR ainsi qu’un amortisseur arrière Öhlins modèle TTX. La moto est équipée de pneumatiques Michelin, il y a un gros boulot au niveau de la fourche et de l’amortisseur pour allier la performance des pneumatiques tout au long des essais et des qualifications, et pour que la moto puisse rouler de manière fiable, dynamique et reposante pendant une course de 24 heures ».Mais ça ne s’arrête pas là, sa spécialité, c’est l’électronique : « Nous sommes sur une gestion du moteur d’origine, nous avons apporté des options au niveau du boitier moteur d’origine comme le shifter ou le down shifter, le limiteur de stand, et le warm up pour faire chauffer la moto ».
Maintenant que les présentations ont été faites avec la moto, il lui faut des pilotes.
Une histoire d’Auvergnats et de copains
Quatre pilotes sont prévus pour la course, dont trois Auvergnats et surtout trois copains, originaires du Puy-de-Dôme. Il y a d’abord Stéphane Mézard, 49 ans. Il est un habitué des circuits : il a fait sept fois les 24 heures du Mans et sept fois le Bol d’Or. Et cette année sera la dernière. « Je compte terminer avec le bol d’or et avec un objectif sportif. Je voulais aider Maxime (Cailler) à arriver au bout de son rêve, explique le pilote. Ca va être difficile de passer la ligne d’arrivée, c’est tellement d’émotions de terminer une course comme le Bol d’Or. Je pense que je vais lâcher quelques larmes ».Ce Bol d’Or 2019, c’est une histoire d’Auvergnats et de copains. Ce que confirme Maxime Cailler, qui participe à son premier Bol d’Or : « J’avais envie de le faire avec les copains, avec une équipe 100 % auvergnate, que ce soit la partie pilote et ou la partie technique, on se connaît depuis longtemps ».
Une équipe bien rôdée qui doit, quand même se préparer. « On est sur place, on fait les derniers préparatifs sur la moto pour les essais non-officiels de demain matin sur le circuit. Avec Stéphane, on a eu la chance de faire les pré-bols début septembre. La moto avait bien marché. Mais on n’avait pas l’équipe complète. On va beaucoup travailler sur l’organisation avec l’équipe technique », ajoute Maxime Cailler.
Rendez-vous donc les 20, 21 et 22 septembre sur le circuit Paul Ricard au Castellet, dans le Var.