L'épizootie de fièvre catarrhale ovine (FCO) a poursuivi sa propagation, s'étendant désormais à 28 départements, avec 237 cas recensés au total depuis septembre, a indiqué le ministère de l'Agriculture. En tête des départements touchés : le Puy-de-Dôme.
Au 8 avril, 237 cas de FCO ont été détectés dont 85 dans le Puy-de-Dôme, 45 dans l'Allier, 15 dans la Nièvre, 13 dans la Loire, 12 dans la Creuse, 7 dans le Cher et le Cantal, 6 en Saône-et-Loire, 5 dans l'Indre, l'Aveyron et la Haute Loire, 4 dans l'Yonne et le Rhône, 3 dans la Vienne, en Dordogne et en Haute-Vienne, 2 en Lozère en Charente-Maritime et en Corrèze, et un cas dans le Loiret, en Isère, dans le Lot, en Gironde, en Ariège, en Haute-Savoie, dans le Doubs, en Haute-Saône et en Haute-Marne, selon un décompte mis à jour sur le site internet du ministère.
Le virus touche 28 départements d'une large zone couvrant une grande partie de la France, dont l'épicentre se situe dans le Puy-de-Dôme et l'Allier.
La zone dite réglementée, où les mouvements de bétail sont limités, a été élargie et englobe à présent 78 départements, à savoir tous les départements au sud d'une ligne allant de la Loire-Atlantique à la moitié sud des Ardennes, en englobant l'Ile de France.
La zone réglementée est constituée d'une zone de protection de 100 km de rayon autour de l'élevage concerné, elle est entourée d'une zone de surveillance de 50 km de large. Au sein de la zone réglementée, les troupeaux infectés sont entourés d'un périmètre d'interdiction de 20 km de rayon.
La FCO est strictement animale et n'affecte pas l'homme. Elle n'a aucune incidence sur la qualité des denrées (viande, lait, etc) mais ferme cependant les portes de certains pays à l'exportation des viandes françaises, venant s'ajouter à la crise que connaît déjà le secteur de l'élevage bovin français.