À l’occasion d’un camp climat furtif organisé samedi 2 et dimanche 3 juillet, dans le Puy-de-Dôme, des militants se sont installés à Orcet. Ils veulent s’opposer à un projet de construction et d’urbanisation qui entraînerait la destruction d’une zone verte.
Une centaine de personnes s’est rassemblé dimanche 3 juillet à Orcet, dans le Puy-de-Dôme. Des militants arrivés samedi matin et qui se sont installés, après avoir manifesté dans la commune, en bordure de la D52, à l’entrée du lotissement des queuilles. Après l’appel du mouvement activiste Stopurba 63, tous se mobilisent pour s’opposer contre un projet de construction et d’urbanisation de la commune d’une zone agricole. « Nous voulons que le projet soit abandonné ou au moins déplacé. Il existe déjà trois autres zones urbanisables », évoque une habitante de la commune. « Pour moi, cette destruction de la nature est impensable », insiste une jeune femme. Ils contestent un projet qui serait d'installer un centre de santé sur la zone verte. « Il y a encore des personnes âgées, comment voulez-vous qu’elles puissent aller dans cette zone qu’ils veulent construire alors qu’il faudra traverser une départementale », explique une habitante de la commune.
On fait une réserve foncière qui nous permettrait d’accueillir des services qui viendraient en complément de ceux existant aujourd’hui
Dominique Guelon, maire d'Orcet
Parmi les solutions que proposent les militants il y a l’élargissement de la zone urbaine du centre-ville. Un projet déjà envisagé dans le nouveau plan d'urbanisme, mais qui selon le maire ne suffira pas à répondre aux besoins futurs de la population. « Il n’y a aucun projet ni pour aujourd’hui ni pour demain sur cette zone. On fait une réserve foncière qui nous permettrait d’accueillir des services qui viendraient en complément de ceux existant aujourd’hui. On ne peut pas se passer de cette zone dans une commune comme celle-là », évoque Dominique Guelon, maire, d'Orcet. Il tient à le rappeler il ne s'agit que d'un plan et le dialogue est ouvert. Autre difficulté selon la mairie : l'impossibilité de construire sur la partie nord-ouest située en face du plateau de gergovie, classé au patrimoine de l'UNESCO. Les militants occuperont la zone au moins jusqu'à lundi.