« Gentils coquelicots » comme dit la chanson… mais ces bucoliques fleurs rouges sont-elles trop envahissantes ? Cette année, la météo a particulièrement encouragé la prolifération des coquelicots comme par-exemple dans le Puy-de-Dôme. Pour certains agriculteurs, ils ne sont pas les bienvenus.
« Gentils coquelicots » comme dit la chanson… mais ces bucoliques fleurs rouges sont-elles trop envahissantes ? Cette année, la météo a particulièrement encouragé la prolifération des coquelicots comme par exemple dans le Puy-de-Dôme. Pour certains agriculteurs, ils ne sont pas les bienvenus.
Si les coquelicots enchantent les paysages, le regard des agriculteurs est bien différent. Cette fleur qui inonde leurs champs est d'abord une mauvaise herbe.
Cette année très pluvieuse a favorisé la poussée des coquelicots. Les conditions climatiques ne sont pas les seules explications. Même dans les champs traités avec des herbicides, les fleurs rougeoyantes prolifèrent. Les coquelicots sont aussi devenus très résistants : " Il y a une mutation, les molécules chimiques ne sont plus efficaces » se plaint Claude Voisin, céréalier et éleveur de mouton à Plauzat (Puy-de-Dôme).
Comme d’autres fleurs, le coquelicot est une plante qui ne grandit qu'à proximité des moissons, capable de se reproduire très vite. Mais pour le Conservatoire Botanique du Massif Central, elle ne représente pas de danger pour les récoltes.
Pour les promeneurs, touristes ou défenseurs de l'environnement, le coquelicot reste avant tout un emblème et le signe d'une biodiversité sauvegardée.