Une cinquantaine de personnes handicapées mentales et moteur se sont retrouvées sur la scène de l'Arlequin à Mozac, pour un spectacle d'handi-danse.
A l'origine du projet, une jeune professeur de danse, spécialisée dans la pratique handisport.
Depuis le mois de septembre, Marlène Chitan Rougeyron, une jeune professeur de danse, travaille sur des chorégraphies particulières.
Ses danseurs : des handicapés mentaux ou moteur.
Il faut bien sûr adapter les mouvements, les entraînements, puis la musique fait le reste...
Céline, handi-danseuse a enchaîné les répétitions pour être au point le jour J. Elle a appris deux chorégraphies pour l'occasion.
"Je pense à ma maman.... Je suis contente de venir danser."
Avec elle sur scène, 11 autres danseurs, tous atteints de déficience mentale. La danse, c'est un moyen de développer l'autonomie, la créativité et surtout la confiance en soi.
"Ca leur permet de travailler en groupe, de se regarder les uns les autres, de travailler la motricité aussi. et puis, c'est des sensations la danse ! C'est s'exprimer autrement qu'avec des mots parce qu'ils n'y arrivent pas forcément..." explique Christelle Plisson, une éducatrice.
Pendant le spectacle, en coulisse, Marlène, la professeur, regarde, émue, ses élèves. C'est elle qui est à l'origine de ces premières rencontres handi-danse en auvergne. "L'objectif c'est de promouvoir la pratique handi-danse et de faire savoir que la danse est accessible à tous... La danse peut apporter énormément aux personnes en situation de handicap".
Au total, 50 handi-danseurs venus de toute la région ont assuré le spectacle.