Le blé a presque été coupé partout. Dans la plaine de la Limagne, 75% des récoltes sont déjà rentrées. Cette année, la qualité est au rendez-vous, mais pas la quantité.
Cette année, malgré les intempéries et la sécheresse, le blé est de qualité.
Pour Serge Bionnier, agriculteur à Riom (63) : "Ce n'est pas catastrophique sauf pour les secteurs plus séchant. Ceux qui ont pu arroser, cela a lissé les rendements".
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Intervenants : Serge Bionnier, agriculteur à Riom (63); Phillipe Aymard, agriculteur à Malintrat (63); Claude Voisin, vice-président de la Chambre d'Agriculture du Puy-de-Dôme
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©France 3 Auvergne
Quelques champs de blé plus loin, une des moissonneuses batteuses dans un des plus importants domaines de Malintrat. Cette année, Il y a bien eu de l'avance, pour le blé mais cela n'a pas suffi.
"Qualitativement c'est bien. Globalement on a quelques petits problèmes de déclassements, des problèmes de poids spécifiques mais en termes de qualité, de protéines, on a des blés qui sont de qualité très satisfaisante cette année. La seule problématique, c'est la quantité qui manque", affirme Phillipe Aymard, agriculteur à Malintrat (63).
Même si la qualité est là, la saison s'annonce compliquée pour beaucoup de céréaliers.
"C'est la troisième année où c'est vraiment mitigé parce que c'est très hétérogène. Il y a du bon, du moins bon, et surtout, un problème de poids spécifique dans la valeur poids/volume qui n'est pas très bon", indique Claude Voisin, vice-président de la Chambre d'Agriculture du Puy-de-Dôme.
Les grains ne remplissant pas les standards exigés iront pour la plupart à la production animale. Une décote à coup sûre, pour le prix final.
© France 3 Auvergne - Mirna Kalima