125 communes sont classées en zones vulnérables sur les 470 que compte le Puy-de-Dôme. Elles étaient 40 classées en 2007. A quoi est dûe cette augmentation ? Comment faire pour contrôler cette pollution ? Une des pistes évoquées : restreindre certaine pratiques agricoles.
Depuis quelques jours, Jacques Matheron doit se plier à une nouvelle réglementation, celle des zones vulnérables aux nitrates. Des contraintes supplémentaires pour ce céréalier : "on va avoir toutes ces contraintes de dates et d’obligations à respecter, qui vont nous obliger à aller dans les chamlps, peut-être à un moment qui ne sera pas favorable".
Tenir un cahier de ses pratiques d'épandage, réaliser un plan de fumure pour les parcelles concernées, et analyser chaque année le sol de ses 96 hectares d'exploitation sont autant de contraintes qui auront un coût pour l'exploitant.
Des mesures nécessaires selon la préfecture. Les eaux de 125 communes du département sont affectées par les nitrates. Contre 40 en 2007. La pollution actuelle serait le résultat d'épandages sur plusieurs années.
Une réunion est organisée mardi 14 février avec les différents acteurs afin de déterminer concrètement les mesures à mettre en place.