Puy-de-Dôme : le lycée Pierre-Joël-Bonté de Riom fermé à cause de menaces de mort

Lundi 11 janvier, l’accueil des élèves a été temporairement suspendu au lycée Pierre-Joël-Bonté de Riom, près de Clermont-Ferrand. L’établissement avait reçu des menaces de mort par mail. Une enquête est ouverte. Un lycéen de l'établissement âgé de 15 ans est en garde à vue.

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Lundi 11 janvier, le lycée Pierre-Joël-Bonté de Riom, près de Clermont-Ferrand n’a pu ouvrir ses portes comme prévu. L’accueil des élèves a été temporairement suspendu, en raison de menaces. Béatrice Humbert, chargée de communication du rectorat de Clermont-Ferrand, confirme les informations du quotidien régional La Montagne et indique : « L’établissement a été l’objet de menaces par mail la semaine dernière, jugées suffisamment sérieuses pour qu’une enquête soit lancée. Elle est en cours. Par mesure de précaution et de prévention, dimanche, le recteur a décidé de suspendre l’accueil des élèves ».

Des menaces visant les personnels et les élèves

Elle ajoute : « Les menaces visaient d’abord certains personnels de l’établissement, et ensuite ça a été étendu aux élèves ». Les élèves ont été informés dimanche par leur chef d’établissement. Une cellule de crise a été mise en place au lycée pour les élèves et les professeurs. Une enquête a été ouverte : elle est menée par les policiers de la Sécurité publique de Clermont-Ferrand.

Un lycéen en garde à vue

Une enquête confiée au commissariat de Clermont-Ferrand a été ouverte pour "menaces de mort sous conditions", a indiqué à l'AFP le procureur de la République Éric Maillaud. Un lycéen de l'établissement âgé de 15 ans est en garde à vue lundi matin, a-t-il précisé. "Nous avons décidé de fermer le lycée ce lundi à la suite d'insultes et de menaces de mort, pour protéger les élèves et le personnel, mais nous accueillons les lycéens qui n'auraient pas reçu l'information et le personnel qui souhaite venir", a précisé de son côté une porte-parole du rectorat. Un autre élève avait été placé en garde à vue ce week-end mais celle-ci a été levée, selon le procureur. Les premiers messages envoyés la semaine dernière à des enseignants et conseillers d'éducation étaient "à caractère pornographique" puis se sont transformés ce week-end en "menaces de violences, de viol et de mort", a-t-il précisé. Un dernier message comportait en pièce jointe une image en lien avec le djihadisme "comme on en trouve partout", a-t-il ajouté, écartant pour l'instant le caractère terroriste de ces menaces. Les messages ont tous été envoyés par courriel via l'ENT, outil de communication de l'Éducation nationale permettant aux établissements de communiquer avec les familles. "Des investigations informatiques se poursuivent", a indiqué M. Maillaud.

Les cours continuent 

« On ne sait pas si la situation pourra durer. Tout dépendra vers quoi s’oriente l’enquête. Les lycées sont en protocole allégé. La continuité pédagogique va être assurée. Les cours continuent » confie Béatrice Humbert. Informé, Frédéric Bonnichon, président de Riom Limagne et Volcans et conseiller régional (LR), se veut prudent : « Les autorités ont pris la bonne décision, en parallèle de la poursuite de l’enquête. Ce qui était des signaux faibles il y a quelques mois, quelques années, et que l’on aurait traité autrement en parallèle du fonctionnement normal d’une institution, un lycée, une entreprise ou une administration, aujourd’hui on est obligés de se dire que l’impossible peut arriver et on fait tous très attention. C’est logique ». Habituellement et hors contexte COVID 19, le lycée accueille environ 1 000 élèves.

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