Une partie du personnel du centre hospitalier et de l’Ephad de Billom sont en grève le samedi 9 février. Plus de 500 personnes se sont rassemblées afin de dénoncer la dégradation des conditions de travail des soignants.
C’est un cri de colère que lancent les soignants du centre hospitalier et de l’Ephad de Billom dans le Puy-de-Dôme. Ils se sont mis en grève le samedi 9 février afin de dénoncer la dégradation des conditions de travail. Plus de 500 personnes ont défilé devant l’hôpital avant de se rendre à la mairie.
Aides-soignantes, infirmières, agents hospitaliers… Tous dénoncent la baisse des effectifs. Selon les syndicats, 16 postes vont être supprimés prochainement.
« Nous on est concernés parce que cela va faire un poste en moins dans notre service. On ne sait pas comment on va faire pour donner une douche par semaine à nos résidents. Cela va être des soins en moins. On est démunis et très en colère. Au lieu d’être deux, on va être seule pour gérer 24 résidents, ce qui est impossible ! », se désole Marie-Céline Fayet, aide-soignante à l'EHPAD de Billom.
Dans une lettre adressée aux soignants que nous nous sommes procurée, la direction de l’hôpital se défend : « Aujourd’hui, nous réalisons plus de dépenses que de recettes. Les dépenses de personnel représentent 75 à 80% du budget, soit 16 millions sur 20. L’absentéisme et le remplacement systématique de celui-ci aggravent le déficit qui se cumule à chaque exercice. »
La direction précise que le personnel absent pour cause de maladie, accident du travail, formation ou en congé maternité contiuent d'être remplacés.