Une des six classes pourrait disparaître à la rentrée prochaine. Parents, enseignants, habitants et élus de Marsac-en-Livradois dans le Puy-de-Dôme ont manifesté, lundi 5 février, devant l'école. Ils dénoncent la remise en cause de la qualité de l'enseignement.
"Touche pas à mon école" ou encore "Non à la fermeture" ont scandé une soixantaine de parents d’élèves et d’habitants de Marsac-en-Livradois dans le Puy-de-Dôme. Lundi 5 février, ils se sont rassemblés devant l'unique école maternelle et primaire de la commune. La raison : ils ont appris, la semaine précédente, que l'une des six classes de l'établissement pourrait disparaître à la rentrée prochaine.Stéphane Ménager délégué des parents d'élèves explique : "On a peur qu’il y ait une surcharge d’enfants dans les classes. La fermeture d’une classe engendrerait des effectifs plus élevés dans l’ensemble des niveaux". Selon les délégués de parents d'élèves, cette décision remet en cause le bien-être des enfants et les conditions de travail des enseignants. Ils mettent également en avant le fait que la population de la commune ne fait qu'augmenter et la municipalité à créer treize lots à vendre susceptibles d'accueillir de nouvelles familles.
Une pétition a été mise en ligne. Elle a recueilli, à ce jour, plus de 600 signatures qui s’ajoutent aux 400 de la pétition écrite. Soit, un total de 1.000 signatures.
Les six enseignants ont déposé un préavis de grève pour mardi 6 et mercredi 7 février. Ils prévoient d’ores et déjà de reconduire le mouvement, en fonction du rendez-vous prévu mardi, avec les directeurs académiques des services de l'Éducation nationale (DASEN).
Dans le département du Puy-de-Dôme, vingt-neuf fermetures de classe sont annoncées pour la rentrée 2018-2019 contre seulement cinq ouvertures.