Gérard Lemaire, accusé du meurtre de son père, devait comparaître lundi 27 mars devant la Cour d’Assises de Riom (Puy-de-Dôme). Libre et sous contrôle judiciaire, il ne s’est pas rendu à la convocation de la justice. Une procédure de disparition inquiétante est ouverte.
Gérard Lemaire, accusé du meurtre de son père, devait comparaître lundi 27 mars devant la Cour d’Assises de Riom (Puy-de-Dôme). Libre et sous contrôle judiciaire, il ne s’est pas rendu à la convocation de la justice.
L'audience était prévue à 14heures, mais l'accusé ne s'est jamais présenté. Gérard Lemaire demeure en effet introuvable depuis le 22 mars. Ce jour-là, il avait rendez-vous avec son psychiatre et son avocat, ainsi qu'avec le service d'insertion et de probation. Des rendez-vous auxquels il ne s'est pas rendu, ce qui a donné lieu à une procédure de disparition inquiétante dès le 24 mars.
Depuis son placement sous contrôle judiciaire en 2014, Gérard Lemaire vivait dans un foyer, au coeur du centre ville de Clermont-Ferrand, où personne ne l'a revu depuis mardi dernier.
Dépêchés sur place dans le cadre d'un mandat d'arrêt délivré en début d'audience, les forces de police ont elles aussi constaté qu'il n'y était plus et que sa voiture avait disparue. Ces éléments peuvent laisser imaginer le pire de la part d'un homme trés fragile psychologiquement.
Lors de ce procès aux Assises de Riom (Puy-de-Dôme) il devait s'expliquer sur les raisons qui ont pu le conduire à tuer son père, à son domicile, en novembre 2012 à Chamalières. Agé de 88 ans, il était atteint de la maladie de Parkinson.
En attendant de retrouver la trace de Gérard Lemaire, la cour a préféré renvoyer l'affaire à une date ultérieure plutôt que de la juger par contumace.