A Pessat-Villeneuve, un centre accueille des réfugiés venus de Paris

Dans le CAO de Pessat-Villeneuve, le 03 novembre 2015, à l'arrivée de Calais de 48 réfugiés.
Le Centre d'accueil et d'orientation (CAO) de Pessat-Villeneuve (Puy-de-Dôme) a ouvert en octobre dernier lors du démantèlement de la jungle de Calais. Il accueille depuis mercredi un nouveau groupe de migrants venus de Paris. ©France 3 Auvergne

Le Centre d'accueil et d'orientation (CAO) de Pessat-Villeneuve (Puy-de-Dôme) a ouvert en octobre dernier lors du démantèlement de la jungle de Calais. Il accueille depuis mercredi un nouveau groupe de migrants venus de Paris.

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Ils sont Afghans, Pakistanais, Somaliens ou Guinéens. Ils sont arrivés de région parisienne mercredi. Tous attendent de rencontrer un fonctionnaire de l'Ofii, l'Office français de l'immigration et de l'intégration qui s'est déplacé à Pessat-Villeneuve, dans le Puy-de-Dôme). Parmi eux, Abdoalay, qui a quitté la Guinée-Conakry en septembre 2011 : "je suis passé par l'Algérie, le Maroc, l'Espagne, la Hollande et je suis rentré en France le 12 décembre 2016. Depuis, je vis à Paris, dehors, Porte de la Chapelle."

Depuis, je vis à Paris, dehors, Porte de la Chapelle.


Abdoalay espère pouvoir rester en France. Il entame sa demande d'asile avec le soutien de l'association Forum réfugiés qui gère le centre d'accueil de Pessat-Villeneuve.

"On accueille des demandeurs d'asile, et on est vraiment leur première accroche. Ils espèrent pleins de chose et on essaie, avec eux, de construire leur avenir", explique Edtih Mosnier de l'association Forum refugiés - Cosi.

Un accueil temporaire


D'autres migrants étaient arrivés dans la commune lors du démantèlement de la jungle de Calais en octobre dernier. Certains sont repartis pour tenter de passer clandestinement en Grande-Bretagne, d'autres sont restés. Djabar, qui a fui l'Afghanistan, vient d'obtenir la protection subsidiaire, un droit d'asile temporaire.

"Il y avait trop de danger pour moi en Afghanistan, raconte-t-il. J'ai quitté mon pays pour sauver ma vie. J'aimerai rester en France plusieurs années, car il y a trop de problèmes là-bas."

Il y avait trop de danger pour moi en Afghanistan.


L'obtention d'un droit d'asile n'est qu'une étape dans l'insertion de ces réfugiés. La structure d'accueil temporaire, le CAO de Pessat-Villeneuve, fermera ses portes le 31 mars prochain.
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