Les gendarmes ont mené, dimanche 19 décembre, une opération de contrôle des passes sanitaires dans la station du Mont-Dore dans le Puy-de-Dôme. Ils ont également veillé au respect des consignes sanitaires.
Les amateurs de sports de glisse ont croisé, ce dimanche 19 décembre, les gendarmes postés en bas des pistes dans la station du Mont-Dore dans le Puy-de-Dôme. Ils étaient venus à plusieurs pour mener une vaste opération de contrôle. L’objectif : être parfaitement visible pour cette journée placée sous le signe de la pédagogie et de la sensibilisation.
Les domaines skiables démarrent leur saison alors que l’épidémie de Covid-19 gagne du terrain. Le protocole sanitaire annoncé par le gouvernement a été renforcé. Le port du masque est obligatoire dans les téléphériques et dans l’ensemble des files d’attente. Quant au pass sanitaire, il est exigé pour toutes les personnes de plus de 12 ans.
Les gendarmes se sont glissés dans les files d’attente pour tout vérifier. Et il n’a pas fallu très longtemps pour qu’une personne se fasse stopper. "Je n’ai plus de batterie sur mon téléphone. J’ai bien mon pass mais pas sur moi du coup" explique Nathan. Puis il ajoute : "On nous a contrôlés quand on a acheté les forfaits. Je pensais que c'était bon". A ses côtés, une femme renchérit : "On l’a montré pour avoir les forfaits pour moi c’est un peu du zèle".
Si certains râlent un peu, tous coopèrent volontiers et comprennent parfaitement ces contrôles. Christophe Vazeille, conducteur de télésiège apprécie ces renforts. "Si on n’est pas vigilant, on ne s’en sortira pas. On dit aux gens de mettre le masque. Certaines personnes me répondent qu’elles s’en moquent. D’autres le mettent en râlant et l'enlèvent dès qu’on tourne le dos. Le masque est obligatoire dans la file d’attente du télésiège mais pas pendant la montée, c’est comme cela. Il faut respecter les règles".
A la recherche des fraudeurs
Les gendarmes prêtent main forte aux employés de la station de ski du Mont-Dore mais cherchent surtout les fraudeurs. Le capitaine Stéphane Vidal, commandant de la communauté de brigades de gendarmerie de la Bourboule indique : "Contrairement aux salariés, nous sommes habilités à contrôler les identités afin de s’assurer de la réelle propriété du pass. Nous savons bien que certaines personnes se prêtent les smartphones pour utiliser le même pass sanitaire". Puis il tempère un peu en ajoutant : "Ces cas de figures sont à la marge. La quasi-totalité des personnes respectent la réglementation en vigueur". Ce 19 décembre, seules trois personnes ont été contrôlées en infraction. Elles n'ont pas été autorisées à continuer de skier et ont eu droit à un rappel à la loi.
Dans les prochains jours, de nouvelles opérations seront menées. La tolérance ne sera plus de mise. "Nous envisageons par exemple de faire des contrôles, en civil sans nos uniformes, dans les téléphériques pour vérifier notamment que tout le monde porte bien le masque". Les passes sanitaires seront également vérifiés.
Pour rappel, l’amende forfaitaire pour la non présentation d’un pass est fixée à 135 euros. L'utilisation d'un pass frauduleux ou le défaut de pass sanitaire sont sanctionnés par une amende de 750 euros maximum, forfaitisée à 135 euros si elle est réglée rapidement.