Le dispositif "grand danger" a été lancé lundi dans le Puy-de-Dôme. Trois téléphones reliés directement à une plate-forme d'assistance vont ainsi être proposés à des femmes victimes de violences ou de viols et dont les conjoints font l'objet d'une interdiction d'approcher la victime.
Les femmes qui vont bénéficier de ces téléphones ont été signalées par l'association d'aide aux victimes AVEC, association pivot de ce dispositif. Si les faits, la gravité de la situation et/ou l'état psychologique de la victime le nécessitent, ces femmes pourront ainsi donner l'alerte par une simple pression. Dès lors, les services de police les plus proches seront prévenus afin qu'ils puissent intervenir. Ce dispositif a fait ses preuves en Seine-Saint-Denis, où il a été lancé.
Un bémol tout de même : seuls trois téléphones seront mis à disposition dans le Puy-de-Dôme : "On aurait souhaité en avoir plus mais bon trois c'est déjà bien, ça permet de démarrer. On va essayer de choisir des victimes qui sont particulièrement menacées, qui ont besoin d'être protégées. Et puis notre volonté c''est ensuite de monter en puissance", explique le Procureur Pierre Sennès.