Top départ pour une journée de compétition acharnée. Ce ne sont pas les 24 heures du Mans, mais bien les 24 heures du Myon, célèbre course de karting à pédales à Saint-Myon, dans le Puy-de-Dôme. Cette année, des compétiteurs acharnés nous livrent les clefs du succès.
Ce week-end, la victoire pouvait se jouer dès le départ. Une pole position sur les 24 heures du Myon, c'est déjà quelques tours de roue qui pèseront peut-être à l'arrivée. Le circuit ? Une boucle de 700 mètres très technique, un gros virage à négocier et un bon coup de cul qui vous casse les pattes. « Je suis trempé et pourtant je fais du sport, c’est difficile quand même, d’autant qu’il y a l’aspect compétition. Tu essayes de dépasser celui de devant, de regarder ce qui arrive derrière toi et de donner le maximum. C’est l’intérêt aussi », raconte Samuel, team "Jean-Michel Apeuprès".
Un bon mental et des bonnes jambes
Les meilleures équipes vont parcourir jusqu'à 500 kilomètres en une journée. Parmi elles, celle du « Guidon dans la Tête », déjà deux éditions à son palmarès. Une condition pour remporter les 24 heures du Myon, « c’est la solidité de la voiture, la fiabilité, faire peu de changements, changer rapidement, des bonnes jambes, un bon mental, un bon état d’esprit pour bien doubler les gens comme il faut et bien les prévenir », explique David, team "Le Guidon dans la Tête".
Comment remporter la victoire ?
Le secret de Simon Bonhomme, organisateur, pour gagner les 24 heures de Myon : « C’est de revenir, de travailler son véhicule. Les premières années, il y a de la casse. Ou c’est trop lourd, ou c’est trop fragile. C’est aussi de s’entraîner à tourner correctement, arriver à faire des rotations judicieuses, de dormir mais pas trop et ne jamais s’arrêter tout simplement ».
"On est faits pour gagner"
Dernière carte à jouer : l'intimidation... Lorsque vous avez l'équipe Furimion aux trousses, mieux vaut s'écarter, affirme Clément. « On a une portière de sécurité à base de clapier à lapin, notre conducteur a une poche de sang, ou de vin, ça dépend, c’est pour survivre. On a aussi un canon pour se débarrasser de la concurrence. On est faits pour gagner ! ».