Quand l'ozone blanchit la pâte à papier... une avancée made in Grenoble

Frédéric Pouyet vient de soutenir une thèse de doctorat de l'Université de Grenoble où il a présenté les résultats de sa recherche sur les nouvelles conditions d'utilisation de l'ozone dans le blanchiment des pâtes cellulosiques. Un procédé de blanchiment "vert".

C'est une thèse de doctorat qui a été logiquement présentée à Grenoble INP-Pagora, l'École internationale du papier, en partenariat avec le Laboratoire Génie des Procédés Papetiers. Et c'est une belle avancée imaginée par Frédéric Pouyet. Dans les applications papetières, pour fabriquer du papier de haute blancheur, la pâte brune obtenue à partir du bois doit être blanchie. Ce blanchiment est réalisable grâce à des produits chlorés. Or leur toxicité engendre de multiples problèmes, notamment en termes d'impact sur l'environnement. Des alternatives existent, impliquant l'utilisation de l'ozone et du peroxyde d'hydrogène, mais elles provoquent des dégradations de la pâte.

Le but de cette thèse était d'élaborer des séquences de blanchiment non-chlorées aboutissant à un produit final de haute qualité. Cet objectif a été atteint grâce notamment à des avancées sur la compréhension de l'action de l'ozone sur les composants des pâtes. 

En octobre 2012, le Prix Eucalyptus, décerné par l'Association technique brésilienne des producteurs de cellulose et de papier (ABTCP), avait déjà récompensé la présentation en conférence des premiers résultats de ses travaux de recherche.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité