L'industriel japonais Suntory programme une série d'investissements de 100 millions d'euros dans ses quatre usines françaises dont celle située à Meyzieu dans le Rhône. L'homme d'affaire entend répondre à la progression en France et en Belgique de ses marques Orangina, Oasis, Pulco et Schweppes,
Répondre à la progression en France et en Belgique de ses marques Orangina, Oasis, Pulco et Schweppes, est l'objectif que poursuit la filiale française de Suntory.
Conforté par un chiffre d'affaires de 850 millions d'euros en 2016, en hausse de 2,4%, alors que le marché des boissons est stable en France, l'actionnaire japonais "a validé un nouveau plan d'amélioration sur la période 2018-2020 après un effort équivalent entre 2015 et 2017", a expliqué Thierry Gaillard, le dirigeant de la filiale Orangina Suntory France. Sur l'hexagone et en Belgique, ce sont pas moins de 1.200 salariés qui travaillent pour Suntory.
Quatre sites d'embouteillage et de conditionnement sont concernées: Meyzieu (Rhône), Donnery, près d'Orléans, qui emploie près de 200 personnes, Châteauneuf-de-Gadagne (Vaucluse) et La Courneuve (Seine-Saint-Denis).
La principale usine du groupe en France, à Donnery, a mis en service récemment une nouvelle siroperie, où sont préparées les recettes de base des boissons, qui a nécessité un investissement de 8 millions d'euros.
Alors que les ventes de colas régressent en France, Suntory s'est positionné sur des boissons moins sucrées. "C'est une attente forte des consommateurs : moins de sucre, des ingrédients naturels, et une composition connue", selon Thierry Gaillard.
Suntory France a lancé une nouvelle marque l'an passé, May Tea, un thé glacé "peu sucré, sans colorant, ni arôme artificiel", qui va tenter de grignoter des parts de marché face à ses rivaux Lipton Ice Tea, commercialisé par PepsiCo, et Nestea, de Nestlé grâce à des campagnes marketing "sur le terrain", a-t-il ajouté.
Suntory est un groupe familial japonais de sodas et de spiritueux coté à la bourse de Tokyo, employant 38.000 personnes dans le monde. Son chiffre d'affaires a progressé de 2% en 2016, pour atteindre 2.690 milliards de yens (plus de 22 milliards d'euros).