A Lyon, les résidences secondaires seront désormais davantage taxées annonce la municipalité pour qui il s'agit d'une "mesure de justice sociale".
La taxe d'habitation sur les résidences secondaires à Lyon va être fortement augmentée, annonce ce mercredi 7 juillet, la municipalité écologiste, qui défend là une "mesure de justice sociale".
La majoration de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires va donc passer de 20% à 60%, "le maximum qui est permis par la loi dans les zones de forte tension immobilière", précise la première adjointe au maire, Audrey Hénocque.
Il s'agit "d'une mesure de justice sociale" et "d'un signal de notre volonté politique" pour que ces logements deviennent des résidences principales dans une ville qui connaît "une pénurie importante de logements", lance la 1ère adjoint au maire, estimant l'effort moyen pour les propriétaires à "environ 210 euros par an".
La taxe va passer de 800 à 1000 euros par an en moyenne. Et à défaut de revenir dans le giron des résidences principales, que ce soit à la vente ou à la location, ce sera "environ 3,3 millions d'euros de recettes supplémentaires" pour la ville, selon Audrey Hénocque. "La ligne est claire : on veut faciliter le logement abordable", rappelle le maire de Lyon Grégory Doucet.
15 000 résidences lyonnaises concernées par cette mesure
D'autres villes appliquent déjà la majoration maximale à 60% de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires, à l'instar de Paris ou Saint-Nazaire. La mesure doit être votée lors du conseil municipal, qui entérinera également une subvention de 10 millions d'euros pour l'installation dans la ville de la future académie de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).