L'épisode caniculaire que nous connaissons n'est pas unique. L'histoire récente en a connu plusieurs : 1973, 1983, 2003, 2006. Nous vous proposons un petit coup d'oeil dans le rétroviseur de la télé régionale, avec l'INA.
1976 : depuis le début de l'année, les précipitations ne sont pas au rendez-vous en France. Les 15 premiers jours de juillet voient tous les records de températures battus. Les récoltes sont catastrophiques, et le gouvernement met en place un impôt sécheresse pour aider à indemniser les agriculteurs qui recevront au total 6 milliards de francs de l'époque. La surmortalité frappe de nombreux départements français.
1983 : la canicule a affecté l'Italie et le Sud-Est de la France les dernières semaines du mois de juillet 1983. En France, elle a eu lieu du 9 au 31 juillet, et a touché particulièrement Marseille qui a enregistré dans sa seule région une surmortalité de 300 décès. Dans le pays, on dénombre 4700 morts en juin et juillet.
2003 : Cette canicule a suivi un printemps exceptionnellement chaud et sec où les températures atteignent à certains endroits déjà 30 °C fin avril. Selon Météo-France, des températures supérieures à 35 °C sont relevées dans les deux tiers des stations. Des températures supérieures à 40 °C sont relevées dans 15 % des villes. Toujours selon Météo-France, « cette période de canicule dépasse de très loin tout ce qui a été connu depuis 1873 par son intensité et sa longueur tant au niveau des températures minimales, maximales que moyennes ». En France, la surmortalité est exceptionnelle (19 500 personnes). Seule l'Italie aura des chiffres encore pire (20 000) qui seront cachés jusqu'en 2005.
