Une attaque au couteau a eu lieu ce vendredi matin, 13 octobre, dans un lycée d'Arras, dans le Pas-de-Calais. La préfecture fait état d'un mort et de deux blessés graves. À Lyon, c'est la consternation. Les élus ont très vite réagi sur les réseaux sociaux.
Un homme a poignardé à mort un enseignant. Il a également fait deux blessés graves dans un lycée d'Arras vendredi 13 octobre en fin de matinée. L'individu a crié "Allah Akbar" lors de l'attaque. À Lyon, les réactions n'ont pas tardé, notamment chez les élus. À la mi-journée, des messages de consternation et de soutien fleurissaient sur les réseaux sociaux.
Réactions de consternation
À commencer par le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet qui écrit sur les réseaux sociaux : "Horreur et effroi face au meurtre d'un professeur d'Arras dans l'enceinte de son lycée". L'édile adresse tout son soutien aux enseignants et à la communauté éducative.
Le président écologiste de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard a régi aussi sur les réseaux sociaux. Il évoque le "meurtre abominable" de l'enseignant d'Arras et "un acte ignoble".
Ancienne ministre de l'Éducation Nationale, Najat Vallaud-Belkacem réagit aussi sur X : "Effondrée par cette horreur". "Le terrorisme est contagieux. Le combattre partout, toujours", écrit l'ancienne conseillère municipale de Lyon.
Du côté de la région Auvergne Rhône-Alpes, le président LR Laurent Wauquiez appelle à "ouvrir les yeux" en pointant du doigt une "cinquième colonne du terrorisme islamiste" qui "attaque de l'intérieur". Et dans ce message publié sur X, il ajoute : "le moment est venu de demander aussi des comptes à ses amis de l'extrême-gauche qui en sont la vitrine légale".
Chez les parlementaires du Rhône, les condamnations se multiplient aussi.
Alexandre Vincendet, député de la 7ᵉ circonscription du Rhône, comprenant Rillieux-la-Pape, Bron et Vaulx-en-Velin, constate : "le terrorisme vient encore nous frapper au cœur de notre République". Le chef de file des LR du département adresse toutes ses pensées aux familles, collègues et élèves.
Anne-Brugnera, députée Renaissance de la 4ᵉ circonscription, se dit "horrifiée par cette attaque dans un établissement scolaire", dans un message rédigé à la mi-journée sur X.
Pour le député LR de la 9ᵉ circonscription du Rhône, Alexandre Portier : "ces attaques ne sont pas de simples faits divers". Sur le réseau social X, le parlementaire insiste sur la nécessité de "protéger l'école et les enseignants contre la multiplication des dangers liés à la montée de l'islamisme".
Le député de la 1ʳᵉ circonscription du Rhône, Thomas Rudigoz (Renaissance) se dit "horrifié" par l'attaque au couteau et ajoute "solidarité avec la communauté éducative, les parents et les élèves frappés par ce drame".
Le député LFI de la 6ᵉ circonscription du Rhône Gabriel Amard dit avoir "le sang glacé" à la découverte de l'attaque. Il adresse ses "pensées sincères" aux proches de la victime et son soutien aux blessés.
L'ancien président du Grand Lyon, David Kimelfeld : "L’horreur Un professeur assassiné dans un établissement de la République. Une nouvelle fois. Rien ni personne ne doit faire vaciller nos valeurs Républicaines et Humanistes", écrit à la mi-journée, le conseiller métropolitain.
Ce que l'on sait
Selon les premiers éléments, l’assaillant est un jeune Tchétchène de 20 ans, fiché pour radicalisation. Il a été interpellé ainsi que son frère. Le parquet antiterroriste est saisi de l’enquête. Emmanuel Macron doit se rendre à Arras, accompagné de Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, et de Gabriel Attal, le ministre de l’Éducation.
L'attaque de cet enseignant à Arras intervient presque trois ans jour pour jour après la date anniversaire de l'assassinat de Samuel Paty. L'enseignant d'histoire-géographie de 47 ans a été décapité le 16 octobre 2020, après avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet lors de cours sur la liberté d'expression. Sa mort avait provoqué une vague d'émotions.