La classe politique régionale réagit vivement au vote des Britanniques pour un retrait de l'Union Européenne. Elle attend une réaction forte de l'Europe.
Laurent Wauquiez, n°2 des républicains ,président d'Auvergne-Rhône-Alpes :“Le Brexit peut-être une opportunité. Si on veut maintenant sauver l’Europe, il faut tout changer. Pleurer sur les résultats n’a aucun sens. C’est d’abord une leçon.”
Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon (PS) , président la Métropole de Lyon:
" Pour la première fois depuis près de 60 ans, l'Europe recule. Ce n'est pas une bonne nouvelle (...) L'Europe se doit d'avoir une réaction forte. Elle doit profiter du retrait de la Grande Bretagen pour mettre en place des politiques plus structurantes (...) Pour les Européens, le Brexit doit être l'occasion d 'un nouveau départ"
Francoise Grossetête, députée européenne (LR) et vice-présidente du Groupe du Parti Populaire européen :
"L'heure n'est plus au débat mais à l'action. Il n'y aura pas de nouvelles négociations. La Grande Bretagne a choisi sa voie (...)Le Parlement européen devra être ferme et veiller à ce que les négociations de sortie se fassent le plus rapidement possible afin que l'Europe, qui est confrontée à des défis majeurs , ne rentre pas dans une phase de paralysie. Le Royaume-Uni restera un partenaire privilégié mais on ne peut imagienr que les députés européens britanniques continuent à voter des textes qui ne les concernent plus "
Sylvie Guillaume , députée européenne (PS), vice présidente du Parlement Européen :"Le départ du Royaume-Uni constitue une perte pour l’Union et le symbole d’une Europe en crise. C’est l’échec d’une Europe exclusivement dédiée au marché intérieur. L’heure doit être à la refondation pour renouer avec la vocation d’origine de l’Union, assurer la démocratie et le respect de valeurs, la prospérité, la liberté et la paix par la solidarité (...) Paris, Berlin et Rome doivent s’entendre pour proposer à leurs partenaires un budget de la zone euro et les institutions qui vont avec, pour répondre à ces priorités absolues : l’emploi et l’investissement.
Philippe Meunier , député (LR), conseiller régional, co-fondateur de "La droite populaire" :
"Depuis des années "la nomenclatura Bruxelloise" impose aux peuples un modèle qu'ils rejettent.Pour avoir ignoré, pour ne pas dire méprisé les peuples, les britanniques infligent à cette « pseudo-élite européenne » une « gifle » qui fera date. Il est grand temps que tous les responsables politiques tirent les conséquences de ce vote et mettent fin à cette course au fédéralisme pour retrouver une construction européenne respectant la souveraineté des États."