Bron : un radar méduse pour identifier les véhicules motorisés à l'origine de nuisances sonores

Comment lutter contre les nuisances sonores liées aux deux-roues ou aux voitures ? Dans la métropole, la commune de Bron va expérimenter un nouveau type d'équipement surnommé "radar méduse". L'appareil n'est pas encore en service mais a déjà fait couler beaucoup d'encre.

Les conducteurs d'engins motorisés très bruyants n'ont qu'à bien se tenir. En métropole de Lyon, la ville de Bron se prépare à tester un radar d'un nouveau genre pour verbaliser les véhicules émettant trop de décibels. Le dispositif est équipé d'une caméra capable de filmer à 360 degrés et de 4 microphones pointés  dans toutes les directions.... c'est sans doute sa forme qui lui vaut le surnom de radar méduse.

Installé en Ile de France, cet équipement va bientôt débarqué sur le territoire brondillan pour une seconde expérimentation. Les micros captent le niveau de décibels. La caméra permet ensuite d'identifier directement les auteurs d'incivilités et de filmer les plaques d'immatriculation des deux-roues et voitures à l'origine de ces nuisances sonores. Dans le collimateur : les engins débridés ou encore les engins dotés d'un pot d'échappement non homologué. Les habitants de Bron, qui subissent des nuisances sonores essentiellement en fin de journée et la nuit, ne cachent pas leur intérêt concernant ce nouveau dispositif. Mais ils attendent de juger "sur pièce". 

Thierry Marra, membre d'un groupe d'amateurs de motos, le Lyon Chapter France, n'est pas opposé à la présence de ce radar et ni à la verbalisation des nuisances sonores : "je constate que le soir en ville, certaines motos font trop de bruit. Ce n'est pas illogique de mettre un peu le "holà" sur tout ça." En revanche, si l'effort doit être porté sur les agglomérations, le motard plaide pour plus de souplesse hors des zones urbaines : "une fois qu'on est sorti d'un centre-ville, il ne faut pas faire n'importe quoi mais on gêne moins de personnes".

Le radar méduse arrive en septembre à Bron. Mais pas de verbalisations prévues avant 2022. Pour l'heure, on ne connait ni le montant, ni les limites de décibels autorisées. 

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