Des scientifiques québécois ont sillonné à vélo les rues de Lyon pour cartographier les quartiers les plus exposés à la pollution et au bruit. Premier résultat: les rues sont moins bruyantes que celles de Paris! Mais le taux de dioxyde d'azote est inquiétant.
Armés de nombreux capteurs, des scientifiques québécois de l'INRS de Montréal ont parcouru 1.500 km à vélo dans notre agglomération pour réaliser toute une série de mesures. Le but est de mesurer l'impact de la pollution urbaine sur les cyclistes.
Mauvais point pour les taux de dioxyde d'azote, avec une moyenne de 190 mg / mètre cube. Et pour un tiers du temps ils dépassent même les 200 mg, soit au-delà des recommandations de l'OMS.
Par contre bon point pour le bruit: les rues lyonnaises sont bien moins polluantes que dans d'autres villes étudiées comme Paris.
Selon ces scientifiques, quelle-que soit la période, la pratique du vélo en ville reste recommandée. D'ici quelques mois une carte interactive sera publiée. A chaque trajet correspondra un niveau de pollution très précis.
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