Le mardi 1er juin, une importante opération de police conduisaient au placement en garde à vue de 5 de ces suspects, pour des faits de proxénétisme aggravé en bande organisée, traite d'êtres humains, blanchiment aggravé, aide à l'entrée ou au séjour irrégulier, association de malfaiteurs.
Cinq personnes ont été mises en examen à l'issue du démantèlement d'un réseau de prostitution d'une centaine de femmes originaires de République dominicaine, actif dans un quartier de Lyon, a annoncé la police mardi.
La Sûreté départementale du Rhône enquêtait depuis 2019 sur "la présence massive de prostituées dominicaines" dans un secteur du 7e arrondissement de la ville. "Ayant transité par l'Espagne ou l'Italie", une centaine de femmes s'y prostituaient dans des dizaines de camionnettes, selon la même source.
Dans le cadre d'une information judiciaire menée par un magistrat de la Jirs de Lyon, les enquêteurs de la DDSP du Rhône et leurs collègues de l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH) ont identifié plusieurs personnes "organisant l'acheminement des victimes du proxénétisme vers la France" et "leur dépendance financière et matérielle".
Le 1er juin, une intervention a conduit au placement en garde à vue de trois hommes et deux femmes nés en République dominicaine et âgés de 22 à 46 ans, tandis qu'un sixième suspect, visé par un mandat d'arrêt européen, était arrêté à Madrid.
Trois armes à feu, une somme de 7.410 euros en numéraire et "de nombreux documents en lien avec leur activité illicite", selon le communiqué de la police, ont été saisis aux domiciles de ces personnes.
Les cinq suspects arrêtés en France ont été mis en examen par le juge d'instruction à l'issue de leur garde à vue et quatre ont été placés en détention.