C'est une déferlante mondiale, et régionale. A Lyon près de 12.000 lycéens et étudiants ont fait grève et manifesté ensemble, vendredi 15 mars, pour interpeller les politiques et tirer la sonnette d'alarme en faveur du climat.
"C'est maintenant ou jamais": des milliers de jeunes ont rendez-vous dans la rue à Lyon comme partout en France, ainsi que dans une centaine de pays à travers le monde pour sauver la planète et le climat.
16h15:
Le cortège vient d'arriver à la Métropole, avec toujours beaucoup de bruit.
16h00:
Le cortège est sur le point d'arriver à la Métropole de Lyon, protégée par des CRS. Il n'y a eu aucun débordement jusqu'à présent. Des graffitis ont été peints le long du parcours. Ils étaient réalisés sans bombe ni peinture, mais avec de l'herbe.
"Si on pouvait gagner de l'argent grâce au climat, on l'aurait déjà sauvé".
Louise étudiante en 1ère S
15h30:
Certains collégiens ont rejoint le cortège, comme ces 3 amis qui manifestent pour la première fois de leur vie.
#ClimateStrike ils sont en classe de 5ème et c’est leur première manifestation : Loan, Léna et Anna sont venus défiler pour faire entendre leur voix pour le Climat #Lyon pic.twitter.com/mvGDuvjQ9g
— France 3 Rhône-Alpes (@F3Rhone_Alpes) 15 mars 2019
14h50:
Il y aurait au moins 12.000 manifestants à Lyon selon les organisateurs. Elément très étonnant, pour ne pas dire exceptionnel: la Préfecture annonce exactement le même chiffre de participants! (Du jamais vu dans ma vie de journaliste).
#ClimateChangeStrike ils sont des milliers de jeunes à se diriger vers la Métropole de #Lyon pic.twitter.com/K8CWvFywQL
— France 3 Rhône-Alpes (@F3Rhone_Alpes) 15 mars 2019
14h30:
Le cortège s'élance avec une bonne demie-heure de retard dans une ambiance festive, "plus chaude que le climat" notent certains lycéens.
14h00 :
Alors que la manifestation doit s'élancer, petit florilège des meilleurs slogans repérés sur les dizaines de pancartes en carton. Il y a le "T'es bonne sans carbonne" très remarqué et applaudi, ainsi que le simple "Quand c'est fondu, c'est foutu". "On ne demande pas la lune, on veut juste protéger notre terre" a écrit une manifestante. Et un autre, beaucoup plus provocateur: "Macron, la planète va mourir avant Brigitte." A noter aussi cette affirmation très réaliste: "L'hiver vous manquera quand il n'existera plus".
13h30 :
La Place Bellecour est noire de monde en ce milieu de journée. De nombreux étudiants ont rejoint des centaines de lycéens avant le départ de la manifestation à 14h, direction la Métropole de Lyon dans le quartier de la Part-Dieu.
#ClimatStrike les étudiants et lycéens sont déjà nombreux sur la place Bellecour #Lyon pour le climat. Départ 14h pour la Métropole pic.twitter.com/WNZ0foHnKr
— France 3 Rhône-Alpes (@F3Rhone_Alpes) 15 mars 2019
13H00 :
Devant un lycée de Lyon, des élèves arboraient ce matin un morceau de tulle vert, au bras pour les garçons ou dans les cheveux pour les filles. "Soit tout le monde change radicalement de comportement, soit la planète va aller très mal", assure Ashot, 18 ans, élève de terminale, avant d'aller défiler.
La grève de la jeunesse pour le climat est un évènement mondial. De l'Océanie à l'Asie en passant par l'Amérique, les responsables politiques de tous les pays sont interpellés, après l'appel lancé par la jeune suédoise Greta Thunberg, qui vient d'être proposée pour le prix Nobel de la paix 2019.
H-1, les gens arrivent en nombre ! Tout s'organise, il y a des affiches partout, des slogans se crient à tous bouts de champs ! ???
— Youth for Climate Lyon (@YouthfClimateLY) 15 mars 2019
DANS UNE HEURE ON MARCHE !#youthforclimate #ClimateStrike #ClimateAction #15mars pic.twitter.com/tLHxIb2wgm
Dans la Drôme et l'Ardèche, les lycéens manifestent aussi pour sauver l'environnement, comme à Valence, Montélimar, Aubenas ou Die.
A Valence au moins 600 lycéens ont manifesté dans le calme:
Les jeunes sont dans la place ! A Die, la relève #Climat est nombreuse, motivée, pleine d'inventivité et d'énergie... et ça fait un bien inouï :) #FridaysForFuture #GrevePourLeClimat pic.twitter.com/df4aeshHBl
— corinne morel darleux (@cmoreldarleux) 15 mars 2019