Trois jours après les violences survenues autour du parcage lyonnais dans les tribunes du stade Charléty, lors de la rencontre de Coupe de France entre le Paris FC et l'OL, la Commission de discipline de la FFF, réunie lundi en urgence, a décidé de "lancer l'instruction".
Un dossier délicat pour le foot français et lyonnais, un de plus : l'affaire des violences autour du parcage lyonnais lors de la rencontre entre le Paris FC et l'Olympique lyonnais vendredi 17 décembre est désormais "à l'instruction" et des décisions seront rendues le 28 décembre.
C'est la commission de discipline de la Fédération française de football (FFF), réunie en urgence lundi 20 décembre, qui l'a annnoncé suites aux débordements survenus lors du match de 32eme de Coupe de France entre le Paris FC et Lyon, des faits ayant causé l'interruption de la rencontre.
Des décisions lourdes de conséquences
Il s'agira notamment de décider du sort de la rencontre, interrompue à la mi-temps sur le score de 1-1, alors que les 16es de finale sont prévus dès les 2 et 3 janvier 2022, et de sanctionner le ou les clubs jugés fautifs durant cette soirée.
Des fumigènes avaient été lancés et des bagarres avaient éclaté en tribunes, entraînant des mouvements de foule, le déploiement des forces de l'ordre, et faisant deux blessés mais pas d'interpellation.
3 Ultras parisiens interpellés
Mardi 21 décembre, la préfecture de police de Paris annonçait : "des investigations ont été menées qui ont conduit à l'identification et à l'interpellation, ce matin, de 3 supporters ultras". Selon des sources policières, il s'agirait d'ultras parisiens.
Une enquête pour violences volontaires au sein d'une enceinte sportive ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours a été ouverte. Selon une source proche du dossier, "des ultras du Paris SG ont pu être identifiés sur les vidéos" des incidents, tandis que les ultras lyonnais "voulaient en découdre Gare de Lyon" à leur arrivée dans la capitale.
Les clubs donnent de la voix
Le Paris FC a réclamé dimanche "des mesures radicales" et promis des actions en justice. Son président, Pierre Ferracci, avait dénoncé le comportement "des ultras lyonnais". "Violents, des gens cagoulés, armés de chaînes de vélo, de poings américains, qui ont envoyé des fumigènes", avait-il ajouté.
De son côté, l'OL a déjà annoncé qu'il allait interdire à ses groupes de supporters de se déplacer pour les matches à l'extérieur.
Jeudi, une réunion interministérielle avait accouché de mesures pour lutter contre les violences dans les stades, après de multiples incidents depuis le début de la saison, comme l'arrêt définitif d'un match si un joueur ou l'arbitre est agressé, ou encore l'interdiction des bouteilles en plastique au 1er juillet 2022.