Dans le Rhône, la justice soupçonne le responsable de plusieurs agences de pompes funèbres à Lyon d'être impliqué dans la dégradation de plusieurs cadavres. Il a été mis en examen, placé sous contrôle judiciaire et libéré sous caution.
Interpellé vendredi 13 juillet, cet homme, qui possède quatre agences de pompes funèbres lyonnaises a été placé en garde à vue durant tout le week-end, puis libéré lundi 16 juillet sous caution.
Il a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
Une information judiciaire a été ouverte pour "atteinte à l'intégrité des cadavres". L'enquête est menée par les policiers du commissariat du 5ème arrondissement et la sûreté départementale.
A l'origine, les faits ont été découvert par une jeune employée de cette entreprise de pompes funèbres à Lyon, que nous avons jointe par téléphone. En réalisant une toilette mortuaire, cette dernière se serait aperçue que la bouche d'un défunt était suturée, contrairement à la demande de la famille.
Cette jeune femme explique donc que "la bouche de ce défunt est ouverte et l'on constate que des dents ont été cassées et ont disparu."
Plus tard, dans le véhicule de l'entreprise, avec lequel elle s'est déplacée, elle raconte avoir "découvert une boite remplie de dents en or". Elle contacte alors la police.
Après l'interpellation du suspect, et sa mise en garde à vue, les policiers perquisitionnent et retrouvent la boite contenant les dents en or.
D'après nos informations, l'homme a fondé son entreprise en 2006, et a organisé les funérailles pour de nombreuses familles lyonnaises. Cette affaire pourrait donc prendre une certaine ampleur.
Nous avons joint par téléphone ce gérant, qui a refusé de répondre à nos questions.
De son côté, le "service catholique des funérailles", association gérée par le diocèse de Lyon, tient à préciser qu'il "n'a aucun lien et n'a jamais travaillé avec cette entreprise"