Le Conseil français du culte musulman (CFCM) avait proposé aux 2.500 mosquées de France un "texte solennel" condamnant "sans ambiguïté" toute "forme de violence", après les attentats jihadistes du 13 novembre dernier. Mais l'islam sunnite sans clergé, ne parle pas nécessairement d'une seule voix.
Les fédérations de mosquées, leurs recteurs ou imams sont libres et rédigent leurs propres prêches.
Dans les lieux de prières régis par l'Union des organisations islamiques de France (UOIF, issue des Frères musulmans), il semblait indispensable, devant les fidèles, de "toujours clarifier la position de l'islam, pour que personne ne puisse dire au nom de la religion ce qui peut justifier l'injustifiable". Pourtant à la la sortie de la grande prière du vendredi, temps culminant de la semaine musulmane, certains jeunes refusent de parler "de ça", alors que d'autres confient volontiers qu'ils attendaient ce moment avec impatience.
A la Duchère, un quartier situé à l'ouest de Lyon, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans un préfabriqué, sous une tente et sur des tapis à l'extérieur, faute d'une mosquée qui n'en finit pas de se construire depuis dix ans, par manque d'argent. Hachim, 43 ans, originaire des Comores, y souligne que lui et ses frères musulmans sont "dans la République", des "enfants de la République". "On est tous dans la même maison, et si le toit s'effondre, on se retrouvera tous à la rue!", prévient-il.
Dans les lieux de prières régis par l'Union des organisations islamiques de France (UOIF, issue des Frères musulmans), il semblait indispensable, devant les fidèles, de "toujours clarifier la position de l'islam, pour que personne ne puisse dire au nom de la religion ce qui peut justifier l'injustifiable". Pourtant à la la sortie de la grande prière du vendredi, temps culminant de la semaine musulmane, certains jeunes refusent de parler "de ça", alors que d'autres confient volontiers qu'ils attendaient ce moment avec impatience.
A la Duchère, un quartier situé à l'ouest de Lyon, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans un préfabriqué, sous une tente et sur des tapis à l'extérieur, faute d'une mosquée qui n'en finit pas de se construire depuis dix ans, par manque d'argent. Hachim, 43 ans, originaire des Comores, y souligne que lui et ses frères musulmans sont "dans la République", des "enfants de la République". "On est tous dans la même maison, et si le toit s'effondre, on se retrouvera tous à la rue!", prévient-il.