Du puits de verre aux momies animales, le Musée des Confluences cache bien des trésors insoupçonnés. Zoom sur quelques-uns des secrets les mieux gardés de ce lieu emblématique de Lyon qui fête ses 10 ans cette année.
Situé à l'entrée sud de Lyon, le Musée des Confluences ne passe pas inaperçu avec son allure de vaisseau amiral. Il accueille les visiteurs depuis 10 ans. Ces collections sont autant de témoignages de musées aujourd’hui disparus : le Muséum d’histoire naturelle de Lyon, le musée Guimet lyonnais, mais aussi le musée colonial de Lyon créé par Édouard Herriot en 1927. Il recèle des secrets. En voici quelques-uns.
La 2ᵉ plus grande collection de momies animales au monde
Qui l'eût cru ? Le Musée des Confluences abrite la deuxième plus grande collection de momies animales au monde, derrière le Caire en Égypte.
Près de 2500 de ces fascinants spécimens, certains vieux de 2 000 ans, sont conservés dans ses réserves. Une collection constituée notamment grâce aux passions de Claude Gaillard et Louis Charles Émile Lortet, deux anciens directeurs du Muséum d'histoire naturelle de Lyon.
Le puits de verre, pilier porteur du musée
Autre secret bien gardé du musée : son puits de verre. Loin d'être un simple élément décoratif, cette imposante structure au cœur du bâtiment joue un rôle essentiel. Non seulement elle récupère les eaux de pluie du toit, mais elle sert aussi de pilier porteur, soutenant toute la structure.
Et cerise sur le gâteau, ce puits émettrait des vibrations et des sons différents selon les jours et les saisons. Une véritable symphonie à écouter avec attention.
Un patrimoine colossal, caché dans les réserves
Mais le musée recèle bien d'autres trésors, cachés dans ses réserves. Abritant plus de 3,5 millions d'objets, ces espaces préservés renferment des centaines de milliers d'insectes, d'oiseaux et de coquillages. Un patrimoine inestimable, étudié par les chercheurs et soigneusement conservé pour les générations futures.
Quand le musée dit non au président Chirac
Le musée a même fait l'objet de convoitises présidentielles ! Lors de la création du Musée du quai Branly à Paris, le président Chirac a réclamé deux statuettes égyptiennes issues des collections lyonnaises. Mais sa demande a été poliment déclinée, ces pièces rares restant au cœur du parcours permanent du Musée des Confluences. Pour ne pas froisser le chef de l'État, elles ont été prêtées un moment.
Vertigineux, le musée domine la ville
Enfin, saviez-vous que le musée est un véritable géant ? Mesurant 140 mètres de long, il atteindrait presque la taille du crayon de la Part Dieu à la verticale.
Sa terrasse, à 41 mètres du sol, offre un point de vue imprenable sur la ville, avec le Mont-Blanc à l'horizon par temps clair. Un accès gratuit qui vaut le détour, même sans visiter les expositions.
La rédaction consacre un page spécial aux 10 ans du Musée jeudi 19 décembre à partir de 19h05. Pour voir le direct, cliquez ici.