Lyon : les Albanais sans-abri à nouveau frappés d'expulsion

Le Tribunal administratif de Lyon a donné une suite favorable à la requête en référé déposée par la Métropole lyonnaise et réclamant le départ des familles albanaises qui ont installées, depuis fin mars, un campement de fortune sur l'esplanade Nelson Mandela, dans le 3è arrondissement.

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Depuis la fermeture des hébergements d'urgence un temps mis à disposition dans le cadre du plan froid, une centaine de ressortissants albanais - aduiltes et enfants - se sont successivement installés dans différents parcs et jardins de Lyon, d'où ils ont été à chaque fois délogés. 

Le 23 mars dernier, 117 personnes, dont 47 mineurs, avaient ainsi été évacués du square du Sacré Cœur à Lyon où ils avaient élu domicile depuis 2 mois. Suite à cette expulsion, une soixantaine de personnes avait occupé pendant quelques heures la salle d’exposition de la mairie du 3ème arrondissement, jusqu'à l'intervention des forces de l'ordre.

Suite à ces événements, le groupe avait rejoint le jardin du Sacré-Cœur pour y aménager un nouveau campement. Le jardin a été fermé pour travaux, et les migrants se sont alors dirigés vers l'esplanade Nelson Mandela... Qu'il vont devoir quitter à nouveau sur décision de justice.

Plus rien ne s'oppose à l'expulsion

Le tribunal administratif de Lyon a en effet rendu une décision en ce sens : "Les conditions d'occupation de ce parc public, qui ont rendu inutilisables ou inaccessibles certains de ses espaces ou équipements, perturbent sérieusement sa fréquentation par les usagers ; faute d’installations sanitaires, ce campement s’accompagne également du dépôt de déchets de toutes sortes, exposant ses occupants comme les riverains à de réels problèmes d’hygiène ; plus généralement, sa présence occasionne un trouble sérieux au voisinage ; l’ensemble de cette situation est de nature à porter atteinte à la salubrité, à la tranquillité, voire à la sécurité publiques."

Le jugement ordonne donc une évacuation sous 24 heures, sous peine d'une astreinte de 50 euros par jour de retard. Sans quoi la Métropole pourrait avoir recours à la force.


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