L'élément principal est le cénotaphe des frères Larrivé. À la suite du décès de Jean-Baptiste Larrivé, c’est son frère Auguste qui a terminé son œuvre. Selon le journaliste et historien, Gérard Chauvy, "ce cénotaphe reflète toute la souffrance et en même temps la puissance de cet engagement." Il symbolise aussi "le sens du sacrifice".
Le monument qui rend hommage aux 10 600 lyonnais morts lors des combats de la Grande Guerre, a été inauguré en 1930, en présence du Maréchal Pétain, le héros de Verdun. "L'une des exigences de ce monument, c'était de faire figurer ces 10 600 noms. Une certitude: on a peut-être oublié beaucoup de gens, il y a eu beaucoup de disparus," souligne Gérard Chouvy.
Quatre bas-reliefs scénarisent la guerre de 14 - 18 dans la pierre: le départ, la guerre la victoire et la paix. Ils ont été réalisés par Louis Bertola (bas-reliefs du Départ et de La Guerre) et Claude Grange (bas-reliefs de La Paix et de La Victoire). L'édifice fait l'objet d'une inscription aux monuments historiques depuis novembre 1982, dans un ensemble relatif au parc de la Tête d'Or. Depuis le 10 mars 2003, l'édifice est labellisé "Patrimoine du xxe siècle".
Ce mercredi 11 novembre, une cérémonie du souvenir s'est déroulée en comité restreint sur l'île du souvenir
#ArmisticeDay #Lyon Une cérémonie se déroule sur l’île du souvenir, au Parc de la Tête d’Or ce #11Novembre2020
— France 3 Rhône-Alpes (@F3Rhone_Alpes) November 11, 2020
Une cérémonie en présence d'une vingtaine de personnes seulement en raison du confinement. 10 600 Lyonnais sont morts pour la France.
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