Antoine vient de fêter son premier mois, mais avec ses parents, il vit au rythme de l'hôpital cardio de Lyon. Là, victime d'une cardiomyopathie congénitale, il attend une greffe pour pallier les insuffisances de son coeur. Et plus le temps va passer, et plus l'urgence d'une greffe sera vitale.
Depuis cette semaine; le petit garçon -âgé d'à peine un mois-, est inscrit sur une liste de candidats à la greffe cardiaque. Sa cardiomyopathie ne lui laisse pas d'autre issue, pour autant qu'un greffon soit trouvé. Et c'est bien tout le problème : la sensibilisation au don d'organes chez les parents de très jeunes enfants décédés.
Car en dehors des questions de compatibilité (poids, âge, groupe sanguin), il faut que les parents autorisent le prélèvement d'organes chez leur enfant décédé pour pouvoir sauver la vie d'un autre bébé comme Antoine. Un sujet très délicat pour lequel la famille du petit garçon a décidé de se mobiliser. Ils ont créé ensemble une page facebook qui vous pouvez retrouver ici.
En France, une vingtaine d'opération de ce type a lieu chaque année, dont 3 à 8 à Lyon.