Le chanteur Matt Pokora a donné mardi soir à Lyon un concert placé sous haute surveillance. Au lendemain de l'attentat meurtier de Manchester, les contrôles ont été renforcés et les effectifs déployés suivant les consignes données aux préfets par Gérard Collomb,nouveau ministre de l'Intérieur.
C'était le premier événement d'importance donné à Lyon depuis l'attentat de Manchester. Le chanteur Matt Pokora se produisait mardi soir à la Halle Tony Garnier. Un concert qui s'est déroulé sous haute surveillance au lendemain de la tragédie.
L'on pouvait légitimement imaginer l'appréhension du public, venu assister au concert dans ce contexte anxiogéne. D'autant que la cible choisie par les terroristes était bien la même, un jeune public , pour marquer un peu plus encore les esprits.
Les consignes avaient été données aux organisateurs pour sécuriser au maximum la salle de spectacles. Le nombre des vigiles privés avait été porté de 40 à 60 et des palpations poussées à l'entrée de la salle avaient fini de rassurer les 5500 spectateurs. De plus, un dispositif "Sentinelle" avait été déployé ostensiblement aux abords de la Halle avec des militaires en armes. Les directives données par Gérard Collomb , nouveau ministre de l'Intérieur ont donc été appliquées pour permettre la tenue du concert dans un contexte sécurisé.
Un nouveau défi attend maintenant les pouvoirs publics à Lyon. Assurer jusqu'à dimanche la sécurité des "Nuits sonores", le festival international de musique électro, qui draine un public jeune sur plusieurs sites pendant 5 jours et jusqu'au petit matin....
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