L'organisation de coopération policière internationale Interpol a reconnu ce jeudi 7 octobre, avoir réintégré la Syrie dans son système d'échanges d'informations, après une suspension décidée en 2012 dans un contexte de sanctions internationales contre le régime de Bachar el Assad.

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"En ligne avec les recommandations du secrétariat général, le comité exécutif d'Interpol a décidé de lever les mesures correctives appliquées à la Syrie", indique un communiqué adressé par l'organisation basée à Lyon, en réponse à une question à ce sujet.
Ces "mesures correctives" appliquées au Bureau central national (NCB) d'Interpol en Syrie depuis 2012 comprenaient notamment la suspension des droits d'accès au système d'échanges d'informations ouvert à tous les Etats membres, selon ce communiqué du secrétariat général.
    

Depuis 2012, "seul le secrétariat général d'Interpol réceptionnait les communications provenant de Syrie, qui n'étaient transférées aux destinataires visés que si elles respectaient les règles d'Interpol", selon la même source.
"La recommandation de lever les mesures correctives a été faite après un suivi régulier des messages du NCB de Damas", précise le communiqué, ajoutant que par conséquent, depuis, "comme les autres bureaux centraux nationaux, celui de Damas peut envoyer directement des messages aux autres pays membres, et en recevoir".
Le communiqué rappelle que tout pays membre peut demander au secrétariat général d'émettre une "notice rouge", qui ne sera diffusée que si elle respecte "la constitution de l'organisation (...) qui interdit strictement d'entreprendre toute action à caractère politique, militaire, religieux ou racial".
    

Un porte-parole d'Interpol, interrogé par l'AFP, n'a pas souhaité donner plus de détail sur les facteurs d'évolution ayant conduit à la levée des restrictions, ni sur la date de la décision. 
Interrogée à ce sujet, la porte-parole du Quai d'Orsay a répété la position de Paris vis-à-vis du régime de Bachar el Assad: "Tant que le régime syrien continuera d'alimenter l'instabilité, la crise humanitaire et le risque terroriste, la France restera opposée à la normalisation des relations avec Damas et à tout allègement du dispositif de sanctions", a-t-elle dit. 
"Nous exprimerons cette position lors de la prochaine Assemblée Générale d'Interpol" du 23 au 25 novembre", a-t-elle ajouté.
 

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