Cette intervention du collectif Riposte Alimentaire a eu lieu près de deux semaines après une action similaire sur le tableau de "La Joconde" au Louvre.
Le tableau "Le Printemps" de Claude Monet a été aspergé de soupe, samedi 10 février après-midi, au musée des Beaux-Arts de Lyon. L'action a été revendiquée par le collectif Riposte Alimentaire sur son compte X.
🦺 ACTION EN COURS - LYON
— Riposte Alimentaire (@riposte_alim) February 10, 2024
Samedi 10 février. 15h30
Deux citoyennes engagées avec la campagne Riposte Alimentaire ont aspergé de soupe le tableau “Le Printemps” de Claude Monet au musée des Beaux-Arts de Lyon #A22Network #Lyon #RiposteAlimentaire [1] pic.twitter.com/EBQPHQexir
"Ce printemps sera le seul qui nous restera si nous ne réagissons pas. Que vont peindre nos futurs artistes ? A quoi rêverons-nous s'il n'y a plus de printemps ?" ont scandé les deux militantes du collectif devant le tableau.
Par cette action, Riposte Alimentaire souhaite alerter sur la crise climatique et sociale à venir. Le collectif demande "l’intégration de l’alimentation dans le régime général de la sécurité sociale".
Une manifestation qui suscite déjà de nombreuses réactions sur le réseau social X.
Je regrette l’action menée ce jour au Musée des Beaux-Arts de Lyon contre une toile de Monet.
— Grégory Doucet (@Gregorydoucet) February 10, 2024
Tout mon soutien aux équipes, contraintes de fermer une partie du musée.
Mais face à l’urgence climatique, l’angoisse est légitime. Nous y répondons par une action résolue.
Les élus de l'opposition à la Ville de Lyon dénoncent cette action militante.
Honte aux écologistes qui, sous couvert de « désobéissance civile », s’attaquent à notre patrimoine culturel.
— Pierre OLIVER (@poliver69) February 10, 2024
La radicalisation des militants écologistes jour après jour est particulièrement inquiétante. #patrimoine #écologie https://t.co/Ib2pZU5i1S
Dimanche 28 janvier, le collectif avait mené une action similaire au Louvre en jetant de la soupe sur la vitre blindée protégeant "La Joconde". Deux militantes avaient été placées en garde à vue. Un magistrat leur a proposé de verser une contribution citoyenne à une association de familles de victimes, d'après le parquet de Paris. En France, pour les dommages aux œuvres d'art, les peines encourues sont au maximum de sept ans de prison et 100 000 € d'amende.