Lyon : La sécurité des grands matchs préoccupe les policiers européens

Un stage destiné aux policiers chargés de la sécurité des grands matchs de football se déroule actuellement à Lyon. Avec à la clé, une visite du stade de l'OL frappé précisément d'une sanction de huis clos infligée par l'UEFA pour des incidents en ligue Europa.        

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50 policiers venus de toute l'Europe, chargés de la sécurité des grandes rencontres de football, se retrouvent à Lyon cette semaine pour voir comment renforcer la lutte contre le hooliganisme international. Comment éviter que les villes soient exposées à la violence de supporters cagoulés les jours de match ou que les tribunes soient saccagées après la défaite. Une formation dispensée par l'Ecole nationale supérieure de police de St Cyr-au-Mont d'Or.   
 
Ces policiers sont spécialisés, de l'agent en civil qui repère les supporters violents au commissaire qui encadre les forces de l'ordre en ville et autour du stade. Ils viennent échanger leur propre expérience dans le domaine du renseignement et du contrôle des supporters fanatisés.
 

Les forces de police s'efforcent ainsi de mieux encadrer les mouvements de foule pour prévenir les affrontements. Ils cherchent de nouvelles réponses aux débordements. Le recours au dialogue est privilégié autant que possible, plutôt que la mise en oeuvre de la force. La prise de contact avec les supporters avant la rencontre doit notamment permettre de limiter les déchaînements de violence pendant la rencontre ou après.
 

 Un poste de commandement ultra-moderne 


Les policiers, originaires de 25 pays, ont découvert jeudi matin le Groupama stadium. Un stade tout neuf que les policiers européens nous envient . D'abord parce qu'il est équipé d'un centre de commandement ultra-moderne qui contrôle 400 caméras de vidéo-surveillance. Chaque place dans le stade peut ainsi être couverte sous trois angles différents, ce qui permet d'identifier très précisément les fauteurs de troubles. Ce n'est pas le cas partout. Le stade dispose aussi d'une section d'intervention rapide qui connaît ses moindres recoins et de son propre poste de police avec des cellules de garde à vue.

Les grands soirs, il peut y avoir jusqu'à 50 policiers qui travaillent ensemble dans ce vaste poste de commandement, en plus des forces de l'ordre mobilisées pour l'occasion. Cela peut aller d'une centaine d'agents pour les rencontres sans enjeu particulier jusqu'à 500 sur les événements classés "à risques" comme le derby ou les grands matches internationaux. Sans compter le millier de stadiers requis dans les grandes occasions.


Une menace permanente 


Ce dispositif impressionnant n'empêche pourtant pas les accès de violence comme on a pu en voir lors des derniers matches de Ligue Europa. Et l'OL en paye le prix fort. Le club a bien failli être exclu des compétitions européennes pour les débordements de supporters après le match Besiktas-Istanbul /Lyon . Et l'UEFA vient d'infliger un huis-clos pour les derniers incidents, en mars dernier, lors des huitièmes de finale de Ligue Europa Lyon/CSKA Moscou.

En conférence de presse, Jean-Michel Aulas a estimé mercredi que cette sanction était un avertissement , "un signal" pour les supporters de l'OL et "ceux qui gèrent la sécurité au club". Malgré ses équipements dernier cri, le club et son stade ne sont donc pas à l'abri d'une nouvelle flambée de violence qui les éloignerait durablement des plus grands événements européens. 
 
Un stage destiné aux policiers chargés de la sécurité des grands matchs de football se déroule actuellement à Lyon. Avec à la clé, une visite du stade de l'OL frappé précisément d'une sanction de huis clos infligée par l'UEFA pour des incidents en ligue Europa. Le témoignage d'un policier belge receuilli par Sandra Meallier et Thierry Swiderski
                                                                      
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