Municipales 2020 : les points essentiels à retenir du débat du second tour à Lyon diffusé sur France 3 Rhône-Alpes

Qui va remplacer Gérard Collomb à la mairie de Lyon? Trois finalistes se disputent le fauteuil: Grégory Doucet (EELV), Yann Cucherat (ex-candidat LREM) et Georges Képénékian, sans étiquette, lui aussi ancien maire de Lyon. Découvrez le résumé du débat diffusé sur France 3 Rhône-Alpes.
 

Qui va s'asseoir dans le fauteuil de Gérard Collomb? Son ancien allié Georges Képénékian entré en dissidence, l'ancien adjoint aux sports, son dauphin, Yann Cucherat, ou le favori des sondages l'écologiste Grégory Doucet? A Lyon c'est une triangulaire qui va se jouer pour le 2e tour des Municipales: les 3 finalistes sont interrogés par Paul Satis pour France 3 Rhône-Alpes et Tatiana Vasquez pour Le Progrès.

 

Qui sont les 3 finalistes ?

 

Georges Képénékian: il est le seul à avoir été maire de Lyon, quand Gérard Collomb était ministre de l’Intérieur. ll est redevenu son 1er adjoint à son retour avant d’entrer en dissidence. A 70 ans, ancien chirurgien et urologue, il était un proche de Gérard Collomb à la mairie, 1er adjoint en 2014. Avec sa liste "Respirations" (ex LREM, et présentée comme divers centre), il est arrivé en 4e position au premier tour avec 12 % des voix. Georges Képénékian est également candidat dans le 3e arrondissement.

 

Yann Cucherat: à 40 ans, l'ancien gymnaste, champion d’Europe, était depuis 2014 adjoint aux sports, au tourisme et aux grands événements de Gérard Collomb qui le soutient. Yann Cucherat est également candidat dans le 5e arrondissement de Lyon.

 

Grégory Doucet: il n'a jamais été élu. Il porte la liste EELV, les sondages le donnent favori. A 46 ans, il est membre d’EELV depuis 2007, élu secrétaire du parti pour la ville de Lyon la même année. Père de 3 enfants, il travaille pour Handicap International depuis 2009. La liste qu’il a menée au 1er tour des municipales est arrivée en tête avec 28,4% des voix. 

 

Les chaises musicales de la politique

 

Gérard Collomb était initialement le candidat LREM pour la présidence de la métropole de Lyon. Son investiture a finalement été retirée, après l'annonce de son alliance avec Les Républicains. Le maire sortant achève son 3e mandat en tant que maire de Lyon.

En vertu de cette alliance, Gérard Collomb s’efface derrière le candidat de droite pour la métropole de Lyon, François-Noël Buffet, tandis que pour la mairie de Lyon, c’est le candidat LR Étienne Blanc qui a laissé sa place en tête de liste à Yann Cucherat, le protégé de Gérard Collomb. Il a débuté sa carrière politique en 2014. En menant la liste LREM au 1er tour des municipales, il a récolté 14% des voix. 

 

Georges Képénékian espère toujours créer la surprise face à ses adversaires: il est le seul à n'avoir pas participé au jeu des alliances.

 

Grégory Doucet, favori des sondages, mène la liste "Ensemble, l’écologie pour Lyon" et rassemble EELV et des listes de gauche: PS, PCF, Génération-s, Nouvelle Donne, Place publique, et La France Insoumise. Grégory Doucet est pour sa part candidat dans le 3e arrondissement de Lyon.

 

Les résultats du 1er tour

  • Grégory Doucet (EELV):  28,4%
  • Etienne Blanc (LR): 17%
  • Yann Cucherat (LREM): 14,9%
  • Georges Képénékian (ex-LRM): 11,9%
  • Nathalie Perrin-Gilbert (LFI): 10%
  • Sandrine Runel (PS): 7%
  • Agnès Marion (RN): 5,4%
  • Denis Broliquer (Les Centristes): 4,1%

 

Les grands enjeux du débat

 

La 3e plus grande ville de France par sa population, avec 515.000 habitants, était dirigée par Gérard Collomb depuis 2001. 

Au 1er tour, l'abstention a battu des records, avec 61%.

Dans 8 arrondissements, la liste EELV est arrivée en tête. Seul le 6e arrondissement a voté en majorité pour Les Républicains.

 

Le débat

 

La première question est posée à Georges Képénékian sur les alliances: pourquoi ne pas s'être allié avec Yann Cucherat ?

Georges Képénékian: "On a échangé avec Yann Cucherat, et les conditions de rapprochement des listes n'ont pas trouvé un aboutissement sur un principe de valeurs. On a pressenti les tentations de cette équipe d'aller vers d'autres horizons, tout cela s'est confirmé très vite."

Les deux hommes ont pourtant gouverné ensemble un certain nombre d'années: malgré cela ils n'ont pas réussi à s'entendre pour cette élection.

Yann Cucherat l'affirme: "Je le regrette. J'ai été de ceux qui ont essayé de faire un grand rassemblement pour l'intérêt des Lyonnaises et des Lyonnais. J'ai été le premier de ceux qui ont téléphoné à Georges pour essayer de le convaincre de faire cause commune pour cette ville et les Lyonnais.

Le candidat ménage à peine sa critique: "Malgré toute l'affection que j'ai pour Georges et le respect que j'ai pour le parcours qui a été le sien, je suis déçu que ce choix politique n'ait pas été dans l'intérêt des Lyonnais, qu'il était trop centré sur un intérêt personnel ou une relation inter-personnelle avec Gérard Collomb. (Georges Képénékian fait la moue, sceptique). On n'a pas pu parler de projets. On était uniquement dans la contraction du problème entre lui et Gérard Collomb."

 

Georges Képénékian: "J'avais cru comprendre que tu avais une ligne rouge qui était la négociation avec LR et j'ai vu que la ligne rouge tu l'as dépassée, mais c'est déjà du passé."
 

Yann Cucherat: "Je n'ai pas discuté avec Les Républicains avant de rencontrer Georges. J'aurais aimé discuter avec Grégory Doucet, mais j'avais compris qu'avec LREM il y avait une fracture et pas d'entente possible (Grégory Doucet acquiesce). Aujourd'hui ce n'est pas un arrangement entre appareils politiques. C'est un rassemblement d'hommes et de femmes qui veulent oeuvrer pour ce territoire, continuer la transformation de cette ville."

 

Gregory Doucet, allié aux extrêmes ?

 

Le candidat EELV assume et explique ses alliances avec les partis de gauche: "J'étais candidat des écologistes au 1er tour, je reste le candidat de l'écologie pour ce second tour. Il était normal, évident, qu'après ce score que nous avons pu faire au 1er tour, qui démontre l'ampleur de l'envie d'écologie sur cette ville, que nous cherchions à rassembler le plus largement possible. Nous avons eu des discussions avec les mouvements de gauche, avec Georges Képénékian. Nous sommes parvenus à nous mettre d'accord sur le contenu programmatique assez simplement avec les mouvements de gauche. D'autres nous ont rejoints. Je ne cherche à faire barrage à personne. Mon projet c'est de défendre l'écologie, c'est de proposer l'écologie pour Lyon. Nous sommes face à de grands défis: le bouleversement climatique, l'épuisement de la biodivesité. Il convient de faire rentrer Lyon dans cette transition écologique."

 

L'écologie contre l'économie?

 

Yann Cucherat est le premier à répondre à cette question: "Le diagnostic fait par Grégory Doucet, je le partage sans retenue. Les réponses qu'ils apportent ne me conviennent pas. J'ai entendu que vous vouliez mettre des bancs, des fontaines, qu'elles soient 100% marchables et cyclables. Sur ces bancs, je n'ai pas envie qu'il y ait des chômeurs assis dessus. J'ai envie que les gens puissent avoir un travail, un logement, qu'ils puissent se divertir, profiter de cette ville. L'écologie c'est essentiel, mais après cette crise sanitaire il y a une crise économique monstrueuse. Il va falloir y faire face." Le candidat redoute un taux de chômage énorme et une crise sociale majeure à l'automne.  

Pas de polémique sur le constat, mais des fractures sur les propositions. Georges Képénékian lui aussi affirme que "la question de l'écologie est centrale." Il regrette le côté radical de la liste EELV: "l'écologie n'est pas que l'apanage des Verts." 

 

"J'avais un label de vertitude"

 

Les deux hommes se détendent un moment. Georges Képénékian révèle que Grégory Doucet trouvait "très bien", au 1er tour, son projet Ecologie et santé.

"J'avais au moins un label de vertitude" dit Georges Képénékian. "Je ne décerne aucun brevet d'écologie" s'amuse le candidat EELV. "Tu l'as fait quand même" rétorque son opposant. "Il n'y a pas à opposer l'un à l'autre" conclut-t-il.

 

Le projet EELV est-il extrémiste ?

 

Grégory Doucet défend ses propositions: "Moi j'ai un projet qui permettra à cette ville d'être verdoyante, d'être apaisée. Je ne cherche pas à cliver, je cherche à rassembler tous ceux et toutes celles qui veulent la transition écologique."

"C'est peut-être un peu trop simple justement !" fait remarquer Yann Cucherat. "Un projet pour une ville doit peut-être être plus large qu'une transition énergétique ?"

 

"Il n'y a pas aussi le climat, il y a d'abord le climat."

 

Grégory Doucet réagit: "Je ne parle pas uniquement de transition énergétique. Regardez-bien l'intégralité de nos propositions. Il n'y a pas aussi le climat, il y a d'abord le climat. Le fait de ne pas intégrer cette notion dans toutes vos propositions politiques vous fait passer à côté de l'essentiel, cette crise environnementale qui est devant nous, la question du climat, la question de l'épuisement du vivant. Elles sont fondamentales. Tous les projets politiques doivent s'appuyer sur ce constat." 

 

Quel tourisme à Lyon?

 

► Le tourisme à Lyon représente 35.000 emplois directs, avec 6,5 millions de visiteurs en 2019.

► 30% de la clientèle est étrangère, et les Américains sont les plus nombreux.

► Cette année, après 3 mois de confinement, la donne a changé. La saison estivale s’annonce difficile. La perte pour les professionnels du tourisme s’élève déjà à plus de 2 milliards d’euros.

 

Plus de touristes en avions à Lyon ?

 

Dans le programme de Grégory Doucet, il y a la limitation du tourisme pour ceux qui peuvent venir en train jusqu'à Lyon.

 

"Il va falloir aller vers un tourisme plus vertueux"

 

Grégory Doucet se justifie: "75% des touristes à Lyon viennent de France. Et c'est un marché en pleine expansion. Sur le long terme, il va falloir aller vers un tourisme plus vertueux. Je vois l'Autriche qui investit massivement sur les trains de nuit pour accueillir des touristes de partout en Europe. C'est ce type de modèle que je souhaite. Qu'on puisse développer le tourisme à vélo. 

Sur le court terme, Grégory Doucet veut également "aider la restauration", avec plus d'espaces sur la voirie pour les terrasses. 

 

"Il faut bien qu'on soit ouvert sur le monde"

 

Yann Cucherat s'insurge devant cette idée: "On a la chance d'avoir une ville qui rayonne dans le monde entier. C'est une capitale européenne. Il faut bien qu'on soit ouvert sur le monde. Ca fait partie d'un pan de notre histoire. On ne peut pas axer une politique sur du tourisme qui viendrait en trains nocturnes. Ce n'est pas judicieux."

 

A la question faut-il que les gens viennnent du monde entier à Lyon, le candidat répond "évidemment".

 

"Le tourisme c'est aussi des taxes"

 

Georges Képénékian également : "la ville a eu le prix du tourisme durable, ça veut dire qu'il y a longtemps que Lyon a choisi un tourisme qui n'est pas un tourisme de masse mais un tourisme qualitatif. Le tourisme c'est aussi des taxes qui viennent enrichir les caisses de notre ville. Ne pas avoir cette attractivité c'est prendre le risque d'augmenter les impôts. On a aussi besoin de ce secteur."
 

Quel avenir pour AirBnB ?

 

Sur les locations de type AirBnB, Yann Cucherat regrette qu'il n'y ait "que 2 agents qui surveillent" les logements, et appelle à renforcer le dispositif d'encadrement de ces locations. "On recrutera des agents" promet-il.

Grégory Doucet: "La première des mesures c'est de faire appliquer la réglementation". Il ne plaide pas pour une interdiction totale.

Georges Képénékian: "C'est surtout que AirBnB enlève une partie de la location aux habitants de Lyon. C'est bien pour çà que j'ai voulu créer cette limitation. Le système est là il faut le maîtriser, le contrôler".
 

Faut-il encadrer le prix des loyers ?

 

Grégory Doucet pense que oui: "C'est l'une des mesures qu'il convient d'appliquer. La loi le permet."

 

Yann Cucherat pense autrement: "Il est important de continuer à construire. Il faut que la ville investisse et récupère du foncier. En maîtrisant le foncier on maîtrise aussi le prix de sortie de la location ou de l'achat d'un bien. On peut imaginer constuire un peu plus haut." Il propose aussi 500 logements par an pour les professionels qui ont "besoin d'exercer dans la proximité", comme le personnel municipal ou de santé.
 

Grégory Doucet souhaite plus d'habitations dans le quartier de la Part-Dieu, plus d'espaces de fraîcheur pour faire face aux canicules: "On a besoin d'enlever du bitume pour plutôt y planter des arbres". Il veut plus de rénovation des bâtiments, "pour faire baisser les factures de chauffages, pour les locataires et propriétaires." 

 

Quel avenir pour la fête des Lumières et la culture?

 

Grégory Doucet était soupçonné de vouloir la diminuer ou l'annuler. Il affirme que non: "Je n'ai jamais dit, il n'a jamais été écrit que je voulais supprimer la fête des Lumières. C'est une caricature, voire un mensonge qui est sorti de je ne sais où. Si je suis élu, la prochaine édition sera dédiée au personnel soignant."

Georges Képénékian rappelle qu'il a lancé une étude pour que la fête retrouve une place dans les arrondissements, peut-être en décalé par rapport aux 4 jours principaux. 

Yann Cucherat parle d'une "connexion avec le monde entier", et rappelle que le programme pour l'année prochaine a été lancé par anticipation avec notamment un projet autour des traditionnels luminions.

Grégory Doucet veut investir dans un fonds d'urgence de 4 millions d'euros pour soutenir les grands évènements culturels annulés par la crise du Covid-19: "On est tous attachés au patrimoine et au dynamisme culturel de cette ville." 

 

La petite phrase qui choque

 

Les attentats sont derrière nous.

 

Au moment où George Képénékian rappelle que la fête des Lumières a été annulée en 2015 "pour des raisons de sécurité" et que la zone des festivités est désormais restreinte sur un seul périmètre (Presqu'île, Vieux Lyon et colline de Fourvière), Grégory Doucet rétorque que les attentats "sont désormais derrière nous".

Il ajoute même: "Aujourd'hui on peut repenser une fête des Lumières sur les quartiers".

George Képénékian se montre surpris. Il répond: "On ne peut pas sur le plan de la sécurité, on ne pourra pas faire des choses sur tous les arrondissements." 

 

"Il vaut mieux avoir le sens des réalités"

 

Au lendemain de notre débat, les réactions sont vives sur les réseaux sociaux, à commencer par Gégard Collomb qui écrit sur Twitter: 

"Monsieur Grégory Doucet veut organiser la Fête des Lumières dans tous les quartiers de Lyon, parce que selon lui, "les attentats sont derrière nous". C’est oublier la réalité d’une menace terroriste qui pèse sur la France, comme sur tous les autres pays européens. Quand on prétend exercer des fonctions à la tête de la Mairie de Lyon, il vaut mieux avoir le sens des réalités et l’esprit de responsabilité".

 

 


François-Noël Buffet, candidat LR à la Métropole de Lyon, rebondit. Il se dit "atterré de pouvoir entendre dire de la bouche de quelqu’un qui est candidat à la ville de Lyon au sujet d’un événement aussi important que la fête des Lumières, que la vague d’attentat fait partie du passé. C’est manifestement méconnaître la situation actuelle. C’est presque de la mise en danger de nos concitoyens. Dans ce domaine, nous savons que le danger est permanent ".

 

 

Que deviendra le zoo du Parc de la Tête d'Or ?

 

La question anime également les débats à Lyon. Le zoo du parc de la Tête d’or est le 2e plus vieux zoo de France. Il abrite 400 animaux et 55 espèces différentes parmi lesquelles certaines sont menacées.

 

"Je ne souhaite pas fermer le zoo de la Tête d'Or. Je souhaite qu'il soit enrichi."

 

► Le programme de la liste EELV prévoit-il la fermeture de ce zoo?

 

Grégory Doucet répond: "Cette polémique m'amuse, parce qu'on m'a fait dire que je souhaitais fermer le zoo. Non, je ne souhaite pas fermer le zoo de la Tête d'Or. Je souhaite qu'il soit enrichi, qu'il puisse être un refuge demain pour des animaux sauvages qui ont été victimes de maltraitances, qui ont été blessés, des espèces domestiques en voie d'extinction. Faisons du zoo de la Tête d'Or, progressivement, un refuge. Vous avez des animaux qui ont des conditions d'enfermement qui ne correspondent pas à leur métabolisme, à leur physiologie. La panthère de l'Amour, quand elle est dans son milieu naturel, elle se déplace sur plusieurs centaines d'hectares. Elle a certes un enclos assez grand, mais qui ne correspond pas à ses besoins physiologiques. Moi je souhaite qu'il puisse lui être proposé dans quelques années de pouvoir rejoindre un parc animalier qui lui offrira des conditions de vie bien meilleures.

- "Vous aurez du mal à la renvoyer dans l'Amour" s'amuse Georges Képénékian.

"Il n'est pas question de la remettre dans son milieu naturel" précise le candidat écologiste.

 

Yann Cucherat affirme qu'il y a eu une conférence de presse pour annoncer cette intention de "fermer le zoo". "Pas fermer, le faire évoluer" l'interrompt Gregory Doucet. C'est "la fierté de tous les lyonnais. Moi j'aime bien y amerner mes enfants et leur faire découvrir des espèces en voie de disparition. On a des échanges avec les plus grands parcs zoologiques pour préserver ces espèces animales" poursuit Yann Cucherat. "Fermer le zoo de la Tête d'Or ce serait une grave erreur.

"Rassurez-vous personne ne fermera le zoo de la Tête d'Or" conlue Grégory Doucet.

Georges Képénékian reconnaît que le bien-être animal "est une cause qui émerge dans notre société. Il est juste que l'on se préoccupe de la situation des animaux". Il rappelle que les serres du Parc de la Tête d'Or nécessitent, elles, un investissement majeur. "Préservons notre parc" dit-il, en précisant que ce n'est pas non plus la première des priorités en ce moment.
 

Yann Cucherat veut plus de parcs dans la ville. Grégory Doucet souhaite des vergers municipaux, des forêts urbaines, et une végétalisation massive. Georges Képénékian veut "repenser l'urbanisme de la ville".

 

 

Pour revoir l'intégralité du débat en vidéo, diffusé sur France 3 Rhône-Alpes:

 

 

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