Michele Kang, une femme d'affaires américaine est devenue officiellement propriétaire de l'OL féminin jeudi 8 février. Elle a confirmé son intention de voir le club continuer à se professionnaliser, avec à terme une enceinte capable d'accueillir de 15 à 20 000 places.
Elle était déjà aux manettes de l'OL féminin, en tant que présidente, depuis plusieurs mois. Mais cette fois, ça y est : Michele Kang, une femme d'affaires américaine a officialisé le rachat de 52,91 % du capital et des droits de vote du club huit fois vainqueur de la Ligue des champions féminines de l'UEFA.
Peu connue du public français, la milliardaire, âgée de 64 ans, n'est pourtant pas une nouvelle venue dans le monde du ballon rond : elle est déjà propriétaire de la franchise de football féminin de la capitale fédérale américaine, le Washington spirit.
Un stade de 15 à 20 000 places pour l'OL féminin
Jeudi 8 février en conférence de presse, la nouvelle patronne du club a présenté sa vision des choses. Pour elle, l'équipe doit continuer à se professionnaliser. D'abord avec un encadrement plus étoffé, notamment avec un poste de préparateur mental qui n'existait pas jusque-là.
Ensuite avec un centre d'entraînement amélioré, l'actuel n'étant selon elle pas à la hauteur des ambitions du club. Enfin, avec un nouveau stade de 15 à 20 000 places, qui permette aux joueuses de mobiliser une importante base de fans et de jouer dans une enceinte pleine.
L'objectif : jouer dans un stade plein
Michèle Kang a expliqué que la première demande des joueuses était, avant même les questions de salaire, d'évoluer dans un stade adapté. Pour l'heure, les matches se jouent entre un terrain de 1200 places peu digne du statut de l'équipe et un Groupama stadium souvent peu rempli, même pour les grosses échéances européennes.
Interrogé quant à la réalisation de ce projet, Vincent Ponsot, directeur général de l'OL féminin a précisé que "le plus tôt serait le mieux". Et d'ajouter que des visites de sites potentiels étaient en cours dans la Métropole. Quant à savoir où, il va falloir attendre.