Vous n'avez pu y échapper : les ondes gravitationnelles, dont l'existence avait été prédite par Albert Einstein, ont été détectées grâce à une mobilisation scientifique internationale. Dans cette chaîne de collaboration : un labo du CNRS de Lyon qui fabrique des miroirs "parfaits".
Avant de vous en dire plus sur les fameux miroirs lyonnais, il faut quand même tenter de vous expliquer ce que les scientifiques considèrent comme la nouvelle découverte majeure : les ondes gravitationnnelles.
Une onde gravitationnelle est une infime ondulation de l’espace-temps qui se propage dans l’Univers à la vitesse de la lumière. Ces ondes sont produites par des phénomènes astrophysiques violents, comme la collision de deux trous noirs, ou bien l’explosion d’étoiles massives en supernovas.
Les ondes gravitationnelles sont une des conséquences de la théorie de la relativité générale, publiée par Albert Einstein en
1915, il y a un siècle. Néanmoins, ce n’est que dans les dernières décennies que les progrès technologiques ont permis de concevoir des instruments comme Virgo, suffisamment sensibles pour détecter directement les ondes gravitationnelles sur Terre.
Bon, maintenant voilà le reportage sur le laboratoire lyonnais qui fabrique des miroirs "parfaits". Dans le Laboratoire des Matériaux Avancés, les scientifiques viennent déposer une fine pellicule de silice et de tantale (un micron, soit un millionième de mètre ... ) sur un support de silice pure, ultra transparent. Le procédé, les machines, tout est exclusif, et c'est bien ce qui a fait l'importance de la collaboration du LMA avec le projet LIGO-VIRGO (projet de détection des ondes gravitationnelles qui n'ont plus aucun secret pour vous)