Ce jeudi 17 septembre, une intersyndicale a appellé à manifester partout en France. Le premier mouvement de grève de la rentrée marquée par la crise Covid. A Lyon, un cortège a quitté la Manufacture des Tabacs à 11h30 en direction de la place Bellecour. Environ 4 000 personnes, selon les syndicats.
Crise économique, réforme des retraites, gestion de la crise sanitaire Covid 19... les motifs de grogne sont nombreux pour cette rentrée. Ce jeudi 17 septembre, une intersyndicale (CGT, Solidaires et FSU) a appelé à la mobilisation, la première depuis le début de la crise sanitaire coronavirus.
Covid oblige, les organisateurs ne s'attendent pas à une forte affluence, mais jugent ce "premier" appel nécessaire pour permettre aux salariés de se "retrouver ensemble", après des mois de restrictions liées au coronavirus. Parmi les revendications de cette première journée de mobilisation de la rentrée : hausses de salaires, abandon "définitif" des réformes des retraites et de l'assurance chômage, réduction du temps de travail "sans perte de salaire", augmentation du Smic...etc. Plus d'une centaine de rassemblements et manifestations est organisée dans la journée, selon la CGT, avec comme mot d'ordre "Mobilisés pour un autre avenir".
La manifestation lyonnaise
"Masqués mais pas muselés", c'est le mot d'ordre lancé au micro par la CGT du Rhône. A Lyon, la manifestation s'élancera à 11h30 à la Manufacture des Tabacs. Le cortège se dirigera ensuite vers le cours Gambetta, le pont de la Guillotière pour rejoindre la place Bellecour. A Lyon, la jauge maximale est de 5000 personnes et le port du masque est obligatoire. Le préfet du Rhône a pris un arrêté interdisant « les cortèges, défilés et rassemblements revendicatifs jeudi 17 septembre de 10 à 20 heures », dans une large partie de la Presqu’île. Selon les syndicats, les manifestants étaient près de 4000.Des perturbations sont à prévoir dans les transports en commun. En revanche, à la SNCF, peu de perturbations sont attendues. Ainsi, les TGV devraient circuler normalement. Ce sont certaines lignes TER régionales qui seront touchées par ce mouvement social. Ce sera notamment le cas pour les lignes Grenoble-Bourgoin-Lyon, Le Puy-Firminy-St Etienne ou encore Modane-Chambéry-Lyon.