Rénovation à la gendarmerie de Lyon : une aide à libérer la parole des jeunes victimes de violences

L'inauguration des locaux a eu lieu ce mardi 3 octobre dans le quartier de la Confluence, à Lyon. Installée en 1998, la brigade de prévention de la délinquance juvénile de la gendarmerie du Rhône avait besoin de revoir ses conditions d'accueil de jeunes victimes de violences physiques ou sexuelles. 

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Sur les étagères, des peluches et des livres pour enfants. Les pièces sont très colorées, des espaces de jeu y sont aménagés. L'endroit a désormais des allures de garderie, ou d'une pièce d'école maternelle. Un endroit qui se veut convivial. C'est essentiel pour favoriser le recueil des témoignages d'enfants mineurs. C'est essentiel de ne pas déstabiliser ces jeunes victimes par l'environnement dans lequel elles sont reçues. C'est essentiel pour le travail mené, ici, par les six agents lyonnais de la brigade de prévention de la délinquance juvénile.

Ce service sépcifique de la gendarmerie du Rhône a été créé en 1998 à Lyon. Jusqu'à hier, ces locaux abritaient aussi bien des pièces pour les auditions que des bureaux administratifs. Le lieu a été "dépoussiéré" pour mieux accueillir les jeunes victimes de violences physiques et/ou sexuelles. En 2016, 409 enfants ont été entendus au sein de la brigade de prévention de la délinquance juvénile, dans le cadre d'enquêtes menées sur tout le département du Rhône.

L'adjudant-chef Violaine Chabardes est à la tête de cette brigade depuis deux ans et demi. Comme les cinq autres gendarmes qui y travaillent, elle était volontaire pour cette affectation, et a suivi une formation adéquate pour mener des entretiens non-suggestifs. Ici, la base du travail c'est de "pouvoir questionner un enfant, sans lui suggérer les réponses".
La brigade de prévention de la délinquance juvénile travaille au service des brigades de recherche de la gendarmerie. Concourt à la recherche de preuves dans le cadre des enquêtes pour violences physiques et/ou sexuelles sur des enfants mineurs. Et le plus important dans ce travail, explique Violaine Chabardes, c'est d'avoir de l'empathie. Chaque cas est unique, mais tous les enfants que nous entendons, ont été confrontés à un élément terrible dans leur vie. Alors, l'important c'est l'échange. De gagner leur confiance. De libérer la parole de ces jeunes victimes, et participer ainsi à la recherche et la découverte d'éléments de preuve, nécessaires à l'enquête.

Pour favoriser ce travail, il était donc nécessaire de rendre les locaux de la brigade de prévention de la délinquance juvénile plus confortable, plus convivial. Désormais, la brigade permet d'accueillir séparément les petits, des adolescents. Il y a même un lieu plus approprié pour "gérer" les adultes qui accompagnent ces enfants.




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