Repéré par un cyber-patrouilleur de Lyon, un homme est jugé pour le viol d'une fillette aux Philippines

Le procès d'un quinquagénaire français soupçonné d'avoir violé une fillette aux Philippines entre 2015 et 2017, s'est ouvert ce lundi 2 mai 2022 devant les assises à Tours. L'homme a pu être identifié grâce à la vigilance d'un cyber-patrouilleur de la police de Lyon.

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A Tours, un homme de 51 ans est poursuivi pour viol sur mineur de moins de 15 ans, pour détention et diffusion d'images pédopornographiques, et pour participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime. Il encourt jusqu'à vingt ans de réclusion criminelle. Son procès a débuté ce lundi 2 mai en Indre-et-Loire et doit durer jusqu'à mercredi.

L'individu est soupçonné d'avoir violé une fillette aux Philippines entre 2015 et 2017. Il aurait ensuite partagé la vidéo sur Internet. Restaurateur, il était parti aux Philippines pour investir dans une pizzeria à Dumaguete, sur l'île de Negros.

L'alerte d'un cyber-patrouilleur de Lyon

L'individu a été repéré par un cyber-patrouilleur du SRPJ de Lyon sur un forum pédophile, sur le darknet. L'accusé a diffusé au moins 14 vidéos à caractère pédopornographique. Il avait ensuite été identifié par les polices française et australienne. Son interpellation a eu lieu près de Tours en septembre 2017, lors d'un retour dans l'Hexagone.

La jeune victime, âgée de 9 ans au moment des faits, doit témoigner ce mardi 3 mai par visioconférence depuis les Philippines. Elle avait été forcée à se prostituer par son oncle. Ce dernier a été condamné à de la prison à perpétuité par la justice philippine.

1500 cyber-patrouilleurs supplémentaires

Policiers et gendarmes présents sur la toile et les réseaux sociaux agissent sur différents fronts en matière de cyber-sécurité. Ils peuvent notamment remonter les filières de criminels liés à du contenu pédopornographique, démanteler des réseaux de pirates organisés autour de cyberattaques (phishing, rançongiciels...), traquer le blanchiment d'argent passant par des cryptomonnaies. Ils surveillent le dark web. 

Face aux attaques informatiques et escroqueries qui se sont multipliées ces dernières années, le chef de l'Etat avait fait plusieurs annonces en début d'année. Ainsi, le 10 janvier dernier, Emmanuel Macron avait annoncé la création de 1 500 cyber-patrouilleurs supplémentaires dans les prochaines années. Les cyber-patrouilleurs seraient affectés aussi bien au sein de la gendarmerie, de la police que des services de renseignement pour renforcer les effectifs d’experts au sein de la gendarmerie et de la police. Leur rôle exact n’a cependant pas été détaillé.

L'exécutif avait également annoncé la création d'une école de formation cyber des forces de sécurité au sein du ministère de l'Intérieur.

Une annonce qui avait été faite lors du déplacement du chef de l'Etat à Nice sur le thème de la sécurité.

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