Née en 1920 dans une famille juive polonaise, Régine Skorka-Jacubert a été une figure de la Résistance pendant la seconde Guerre Mondiale et rescapée des camps de nazis. Elle est morte le 1er décembre, à l'âge de 96 ans.
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Régine Skorka-Jacubert, membre de la Résistance et rescapée des camps nazis, est décédée jeudi, une "femme exceptionnelle", a salué lundi la ministre de l'Education.
Elle avait échappé à la rafle de Nancy en 1942 puis rejoint avec son frère Jérôme la Résistance, à Lyon, au sein de l'Union des Juifs pour
la résistance et l'entraide.
Deux ans plus tard, son frère et elle sont arrêtés par la milice, interrogés par Klaus Barbie, chef de la Gestapo à Lyon, et déportés vers le camp d'Auschwitz-Birkenau.
Survivante des camps de la mort
"Toujours combative malgré des conditions de survie inhumaines", Régine Skorka-Jacubert a ensuite été transférée dans un camp de travail en Tchécoslovaquie, précise la Fondation pour la mémoire de la Shoah. "À la Libération, elle ne pèse que 29 kg mais parvient à rejoindre Nancy: Jérôme est là, mais 21 membres de leur famille ont été assassinés".
Son combat pour la mémoire de la Shoah
La ministre de l'Education nationale a rendu hommage à une "
infatigable militante de la transmission de la mémoire de la Shoah", qui a témoigné lors du procès de Klaus Barbie et raconté son histoire dans de nombreux collèges et lycées.