La zoothérapeute, Marion Picot, et toute sa troupe accompagnent différents patients. L’objectif est de les apaiser, de les aider à s’ouvrir. Que ce soit dans les maisons de retraite, en pédiatrie ou en psychiatrie, Marion et ses animaux multiplient les séances.
Marion Picot et les animaux… c’est une histoire d’amour née il y a plusieurs années. En 2018, cette aide-soignante décide de créer, avec le statut d’auto-entrepreneur, HumaniMaux. ''Je suis passionnée d’animaux, explique-t-elle. Etant hyperactive, les animaux me calmaient beaucoup. Il y a deux ans, j’ai voulu allier humain et animaux. J’ai effectué ma formation de zoothérapeute à l’Institut Français de zoothérapie à Velanne en Isère''.
En février 2020, Marion Picot décide d’arrêter son métier d’aide-soignante pour se consacrer pleinement à sa nouvelle activité.
Dans sa maison, située dans le 8e arrondissement de Lyon, vivent deux lapins, deux cochons d’Inde, deux colombes et sa chienne Lia. C’est avec eux qu’elle sillonne différentes structures pour apporter du bien-être à différents patients.
''Je travaille avec l’équipe soignante pour définir les objectifs et adapter les séances''.
Les profils sont variés, tous comme les âges et les établissements : maison de retraite, hôpital psychiatrique, crèche, classe ULIS, foyer de vie pour adultes. Elle collabore également avec des Sessad (service d’éducation spéciale et de soins à domicile) et travaille aussi bien avec des enfants que des adultes polyhandicapés.
''Les séances durent au maximum une heure. Car cela demande beaucoup d’attention pour les patients. Lorsque je me déplace, j’emmène avec moi ma chienne, un lapin, un cochon d’Inde et une colombe. Ainsi, je favorise différents touchers. Les relations s’installent, et chaque patient a sa réaction''.
Une ferme thérapeutique et pédagogique… à Lyon
Marion Picot aimerait accueillir plus d’animaux comme des chèvres, des poules et idéalement un âne et un cheval. Impossible pour l’instant car HumaniMaux se trouve à son domicile.''J’ai contacté plusieurs mairies pour trouver un terrain d’une superficie de 2000 m² à pourquoi pas 2 hectares. Mais comme je souhaite que le lieu soit accessible avec les transports en commun, Lyon ou dans la métropole lyonnaise serait l’idéale''.
Ainsi, Humanimaux sera absorbé par l’association. Pour l’heure pas de terrain en vue, mais plusieurs bénévoles ont d’ores et déjà manifesté leur impatience pour travailler dans l’association.
Une association qui a pour vocation de continuer la zoothérapie, mais aussi de faire découvrir les animaux aux enfants et d’assurer une protection animale, où les animaux maltraités seront récupérés. Et pourquoi pas permettre aux uns et autres d’adopter un animal.