Fini, le temps perdu à attendre dans les salons de beauté ou de coiffure, que votre tour arrive. Une start-up lyonnaise vient de lancer une application qui permet de voir, en temps réel, et à distance, quand le commerçant va pouvoir vous recevoir, et même… combien cela vous coûtera.
En utilisant cette application "Vizyrtime" gratuitement, le client n’aura plus besoin de se rendre chez le commerçant pour réclamer son rendez-vous. Il pourra directement sélectionner un salon depuis son téléphone portable, fixer son rendez-vous en fonction de ses priorités, connaître immédiatement le coût final de la prestation… et se rendre à ce rendez-vous au bon moment. Une autre version est disponible sur tablette, disposée à l’entrée de l’établissement, pour les clients qui ne veulent pas télécharger l’application directement sur leur portable. Le client entre simplement son numéro de téléphone et reçoit un message lorsque son tour approche.
Un coût fixe pour les petits commerçants
De son côté, le commerçant aura accès à ce service pour une somme fixe et mensuelle de 30 euros. En échange, l’application gèrera pour lui les rendez-vous et lui évitera des files d'attentes de clients sur place. Dans un salon de coiffure, par exemple, le gérant saura quelle coupe est réclamée, à quelle heure précise. Pour les professionnels exploitant plusieurs salons, l’application va également permettre de connaître, à distance, la fréquentation et le chiffre d’affaires généré en temps réel dans chaque établissement.
C’est une start up lyonnaise « Vizyr », née en 2019, qui est à l’origine de cette innovation. Au départ, cette entreprise propose aux commerçants, et en particulier aux indépendants dans les quartiers, de mettre en valeur leur boutique, en leur proposant un service complet sur internet, et de les mettre en relation avec les internautes. Le site de la start-up référence ces commerces et propose aux visiteurs des bons plans et des promotions.
Aujourd’hui, la nouvelle application est en fonction dans une vingtaine d’enseignes. Le déconfinement sera sans doute l’occasion, pour ses créateurs, de la déployer d’avantage.