Un homme de 21 ans, suspecté de projeter des attentats, a été arrêté le 22 décembre dans l'agglomération lyonnaise. Une femme, âgée de 19 ans, a elle aussi été interpelée par la DSGI en région parisienne.
La Direction générale de la sécurité intérieure a interpelé, les 18 et 22 décembre dernier, une femme et un homme, âgés respectivement de 19 et 21 ans. Tous les deux ont été mis en examen pour le même chef d'accusation, "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle".
"Actifs sur les réseaux sociaux et en contact avec des membres de l’Etat islamique dans la zone syro-irakienne", d'après le Figaro, cet homme de 21 ans et cette femme de 19 ans ne présenteraient aucun lien apparent et projetaient de commettre un attentat chacun de leur côté.
Dépeints comme "déterminés" par "une source informée", citée par le quotidien, ils auraient "réalisé des repérages et envisageaient de cibler notamment des forces de l’ordre".
Troubles psychiatriques
Selon les informations de BFM TV, le jeune homme a été arrêté, le 22 décembre, dans l'agglomération lyonnaise "dans un établissement psychiatrique où il [avait] été placé il y a un mois". Le suspect, bien connu des services, avait été assigné à résidence dans le cadre de l'état d'urgence, pendant un an, entre août 2016 et août 2017.D'après la chaîne, le mis en cause avait été repéré après avoir proféré des menaces sur les réseaux sociaux. Mais ses projets d'attentats semblaient alors "peu abouti". Le Figaro affirme que le jeune homme projetait désormais de s'attaquer à des militaires.
Aucune arme retrouvée
De son côté, la femme de 19 ans a été interpelée dans la région parisienne. Là encore, son projet ne semblait pas très établi. Elle aurait toutefois approuvé les attentats de 2015 face aux enquêteurs de la DGSI. D'après BFM TV, elle aurait expliqué "avoir cherché à se procurer des armes depuis le mois d'octobre".Aucune arme ou explosif n'a été découvert lors des perquisitions. Les deux suspects ont été écroués.