On le connaît mieux comme chroniqueur TV et radio, mais Vincent Dedienne est d'abord comédien. Cet ancien de l'école de la Comédie de Saint-Etienne, ne tourne plus avec son one man show, il est désormais à l'affiche de "Ervart ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche". Il était l'invité du 12/13.
La plupart d'entre nous ont découvert à la télévision son humour mordant et son écriture férocement drôle. Mais l'univers de naissance et de prédilection de Vincent Dedienne, c'est le théâtre.
Il a fait ses armes à la Comédie de Saint-Etienne, et c'est là que la semaine dernière, a été créée la pièce "Ervart", un texte extravagant d'Hervé Blutsch, mis en scène par Laurent Fréchuret.
Depuis mardi et jusqu'à samedi, c'est au Théâtre lyonnais de la Croix-Rousse qu'"Ervart ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche" fait escale. La pièce est extrêmement drôle, foutraque, absurde, mélancolique parfois, et finit par devenir tragique.
Dedienne, Lyonnais de coeur
Le personnage incarné par Vincent Dedienne est du genre explosif et totalement imprévisible. Il s'agit d'un paranoïaque persuadé que sa femme le trompe et qui sombre peu à peu dans la folie.
Le comédien, lui, reste très attaché à la région Rhône-Alpes : il a étudié à Lyon et Saint-Etienne et avoue une admiration sans borne pour Michel Raskine, l'ancien directeur du théâtre lyonnais du Point du Jour.
A noter qu'il reviendra dans l'agglomération lyonnaise au mois de mars pour jouer "Les jeux de l'amour et du hasard" de Marivaux, au Radiant-Bellevue de Caluire.
L'interview de Vincent Dedienne par Silvie Boschiero :