Galère, parcours du combattant, pénurie ... les rentrées se suivent et les étudiants sont toujours à la peine pour trouver des logements. Exemple à Lyon, ville universitaire où les biens disponibles à la location sont rares et trouvent preneur très rapidement. En cette saison, ils s'arrachent !
Le CROUS de Lyon annonce disposer de 9510 logements sur l'académie pour 35 000 demandes. Soit près de quatre fois plus de demandes que d'offres. Faute d'un nombre suffisant de logements étudiants, certains jeunes n'ont d'autre choix que de se tourner vers le secteur locatif privé.Mais là encore, sur le marché lyonnais, les offres sont largement inférieures aux demandes. Les petits appartements et studios, financièrement plus accessibles, trouvent preneurs parfois en quelques heures. En cette période de l'année, les produits locatifs destinés aux étudiants ne restent en moyenne qu'une demi-journée sur le marché.
Une cinquantaine de demandes pour un studio de 20 m² dans le centre-ville de Lyon
Alexis, qui va faire sa rentrée à la faculté de Droit de Lyon, a déjà visité dix appartements en dix jours. Une recherche au long cours mais le jeune homme a bon espoir. Sa dernière visite : un studio de 20 m² dans le centre-ville de Lyon pour un loyer mensuel à peine inférieur à 500 euros. Problème: le studio est convoité par de nombreux autres étudiants. L'agent immobilier confie qu'elle a enregistré une cinquantaine de demandes pour ce produit. La recherche de logement se transforme invariablement chaque année en une véritable course à l'échalote pour les étudiants malchanceux n'ayant pu obtenir une place dans une résidence universitaire.
Le président de la Fédération Nationale de l'Immobilier (FNAIM) du Rhône, Alexandre Schmidt, reconnaît qu'il existe une véritable "pénurie" dans Lyon, et notamment à proximité des universités. Certains n'hésitent pas à chercher des logements plus loin dans la métropole lyonnaise. Des produits accessibles grâce au métro ou à une ligne de bus ou de tramway.
la galère pour les etudiants qui cherchent un logement sur la métropole Lyonnaise. Le CROUS annonce qu'il a près de 4 fois plus de demandes, que de logements disponibles. Conséquence : la majorité des étudiants doit se tourner vers le locatif privé. Commence alors le parcours du combattant.
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