Le fabricant de bijouterie et d'horlogerie basé à Vénissieux, près de Lyon, va fermer définitivement ses 25 points de ventes le 6 avril prochain. La chute du leader français de la vente en grandes surfaces, en difficulté depuis plusieurs années, entraîne 174 licenciements.
Le tribunal de commerce de Lyon devrait prononcer la liquidation du groupe le 11 avril prochain, entraînant la supression de 174 emplois, dont 50 au siège de la société, à Vénissieux, dans le Rhône. Une implantation qui abrite également les ateliers de fabrication, un centre de stockage et une boutique.
En 2014, déjà, souffrant de la crise économique et d'une concurrence accrue, l'entreprise (-9,4 % d'activité sur 2013) avait été placée en procédure de sauvegarde pour une période de 6 mois. Ce plan concernait la maison mère, la logistique, la fabrication et la commercialisation, tandis que certains magasins étaient placés en redressement judiciaire.
Un plan de restructuration avait suivi, avec la suppression de 140 emplois sur 400 et la fermeture d'une dizaine de bijouteries de son réseau en France (Cherbourg, Metz, Portet-sur-Garonne, Le Mans...).
174 licenciements
Aujourd'hui, les représentants du personnel ont été informés que les salariés ne percevront que la prime de licenciement que leur accorde le droit du travail. Ils réclament une prime d'inventaire et comptent se mobiliser.
Le groupe familial, fondé en 1978, avait ouvert sa première horlogerie à Vénissieux en 1981. Il était aussi connu pour avoir sponsorisé une équipe cycliste professionnelle entre 2000 et 2003.
Elisabeth Phily et Patrick Perrel sont allés à la rencontre des salariés de Vénissieux.