La chaîne de l’espoir a besoin de bénévoles pour accueillir des enfants malades. L’association fondée en 1994 permet à des enfants étrangers souffrant de graves pathologies de venir se faire opérer en France. Ils sont alors accueillis bénévolement dans des familles d’accueil.
Fifaliana, 15 mois ne quitte plus les bras de Solène, la mère de famille qui l’accueille. La jeune malgache souffre d’une grave malformation du cœur inopérable dans son pays. Grâce à l'association "la chaîne de l'espoir", ce sont des chirurgiens lyonnais qui lui ont sauvé la vie.
"Bienveillance, attention et accompagnement"
Mais pour rendre tout cela possible, Fifaliana avait besoin d’une famille d’accueil avant, pendant et après son opération. Arrivée fin mars dernier, elle repartira cet été dans son pays.
On se dit que si c’était l’inverse, si c’était nos enfants, on serait bien content que des personnes les accueillent
explique Solène.
"Et on avait envie de vivre une aventure familiale. Alors pourquoi pas celle-ci." La mission de Solène, de son mari et de ses deux enfants : prendre soin de Fifaliana, l’emmener à ses rendez-vous médicaux et l’entourer au moment de son opération. "Nous demandons à ses familles d’accueil de la bienveillance, de l’attention et de l’accompagnement" précise Gina Martinez, la référente de la chaîne de l’espoir à Lyon.
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Plus assez de familles d’accueil
Mais Gina est très inquiète car les familles d’accueil se font rares.
Pour moi, c’est vraiment la première fois que cette situation arrive sur Lyon. C’est vraiment un crève-cœur parce que j’ai été obligée de refuser des enfants en juin. Il y’a 4 enfants qui arrivent en septembre, et je n’ai qu’une famille d’accueil qui peut les recevoir pour l’instant.
Une situation dramatique à laquelle est confrontée l’association dans toute la France. "Ces enfants qui ne vont pas pouvoir venir en France, cela veut dire qu’il y’aura pas mal de décès" s’alarme Gina Martinez. "Ce ne sont pas des opérations de confort, ce sont des opérations qui leur sauvent la vie. Donc quand il n’y a pas de structure dans leur pays il faut les opérer en France. Et Malheureusement, s’il n’y a pas de famille, on ne peut pas faire venir ces enfants."
Après la pandémie, les confinements et les frontières fermées les familles bénévoles ne sont pas revenues vers l’association.
Depuis sa création il y'a 28 ans, l'association a permis à 4800 enfants de 28 pays différents d'être opéré.